0 Shares 1006 Views

Festival Les Envolées #2- Housse de Racket / The Dodoz / Kid Bombardos

3 juin 2012
1006 Vues
cig-630x330

En 2011, si l’idée dudit festival était de promouvoir trois pousses électro-rock arrivées à maturité, ce premier vendredi de juin était prétexte à élargir les perspectives avec deux groupes à guitares, prêts à exorciser la dame synthétique. 

Une pop mélodieuse

1_MG_0274Programmés pour ouvrir les festivités, c’est avec un peu de retard que les Kid Bombardos  entrent sur scène sur un laconique « Bonsoir Paris ». Bénéficiaires d’un temps de scène flatteur, les Bordelais mettent en place un set cohérent en jouant — entre les lignes — une pop mélodieuse aussi bien empruntée aux Strokes qu’aux Vampire Weekend. Une prestation assurée sans frémir avant de laisser place à des Dodoz motivés par la sortie imminente de leur deuxième album (Forevericanpurrb ). 


Des titres majestueux

Auréolés de plusieurs premières parties prestigieuses (Babyshambles, Franz Ferdinand, Stereophonics), les toulousains tardent pourtant à faire tourner la machine à tubes à plein régime. Parfois statique, Géraldine (chant/basse) montre un meilleur visage à l’heure d’évoquer les fondamentaux (Bet, Do You Like Boys?) aux côtés de ses compères de toujours. Un  tour de chauffe relatif donc, conclut par un moment de communion qui voit la scène être envahie par les spectateurs sur l’ultime titre. Envahie, la scène l’est également avant la fin de la prestation des Housse de Racket.

1_MG_0140Revenu d’une tournée nord-américaine qui l’a vu fouler les planches du festival Coachella à deux reprises, le duo a peaufiné son jeu de scène, en plus de l’avoir bonifié. Si la set-list du soir ne constitue aucune surprise, Pierre et Victor livrent un show colossal inauguré par le puissant Human Nature, suivi de Château. Comme à son habitude, le chanteur filiforme fait participer le public sur Les Hommes et Les Femmes et n’oublie pas de remercier un public qui abandonne les bonnes manières au détriment d’une attitude résolument festive. Pour cause, une succession de titres majestueux (Alésia, TGV) servis par un « wall of Sound » appréhendé en studio aux côtés de Philippe Zdar. Toujours à bloc, réglés comme une horloge, les Chavillois cassent la baraque sur Oh Yeah!Roman et le final Aquarium. Unique rappel du soir, c’est Synthétiseur qui vient mettre un point d’honneur à une soirée dont la Cigale se souviendra probablement.

Olivier Cougot
Photos par Jacob Khrist

Remerciements: Gérald Fraysse, Cooperative Music, La Cigale
 

Articles liés

“Je ne serais pas arrivée là, si… ” débarque au théâtre Antoine dès le 23 avril !
Agenda
104 vues

“Je ne serais pas arrivée là, si… ” débarque au théâtre Antoine dès le 23 avril !

“Je ne serais pas arrivée là, si… ” Quelques mots anodins qui posent une question vertigineuse. Quel hasard, rencontre, accident, peut-être aussi quelle révolte, ont aiguillé ma vie ? Annick Cojean a posé cette question à une trentaine de...

Ce week-end à Paris… du 19 au 21 avril
Art
194 vues

Ce week-end à Paris… du 19 au 21 avril

Avis aux amateurs d’art, de spectacle vivant, de cinéma, de musique… ce week-end sera placé sous le signe de la culture ! Pour vous accompagner au mieux, l’équipe Artistik Rezo vous a programmé une sélection d’événements à ne pas...

Le métissage et la spiritualité explorés dans “Krump et geste” pendant le festival Avis de Temps Fort !
Agenda
157 vues

Le métissage et la spiritualité explorés dans “Krump et geste” pendant le festival Avis de Temps Fort !

Nous avons inauguré, en décembre 2023, une rencontre entre krumpeur.euses et “gesteur.euses”. C’était passionnant : des discussions riches, des impromptus artistiques convaincants ! Nous continuons de creuser la question, à travers des formats courts – artistiques et pédagogiques –...