Nocturne rive droite 2014

De l’avenue Matignon à la rue du Faubourg Saint-Honoré, en passant par lesrues de Miromesnil, Penthièvre et la rue La Boétie, ce sera une soixantaine degaleries qui, de 17h à 23h, dévoileront leurs récentes acquisitions ou nouvel accrochage.

Ce sera l’occasion pour le public d’avoir accès à des oeuvres majeures, véritables chefs-d’oeuvre, comme de rencontrer des artistes ou encore de se laisser séduire par des coups de coeur. Plusieurs galeries et antiquaires feront le choix d’organiser des expositions personnelles ou thématiques, d’autres de montrer des pièces inédites. La Nocturne Rive Droite est un voyage original au travers de toute l’Histoire de l’art, car si les arts du XVIIème au XIXème sont largement représentés, les arts premiers, l’art moderne et l’art contemporain y sont également inscrits.

La Nocturne Rive Droite invite l’Histoire de l’Art. Portée par de nouvelles ambitions pour montrer le dynamisme du marché de l’art du 8ème arrondissement, elle crée cette année l’évènement et invite les plus belles signatures de l’Histoire de l’art. Pendant cette soirée, les galeries et librairies associées inviteront un historien de l’art, un auteur, un critique d’art à dédicacer son livre.

D’une Galerie, à l’autre…

Ou un possible itinéraire pour des coups de coeur et des coups de foudre. Il est 17h, tout peut commencer au 31 rue de Penthièvre, avec la Galerie Bert qui montre une sélection de très beaux dessins de Cocteau et invite à rencontrer Dominique Marny pour une dédicace de son ouvrage Jean Cocteau le Magnifique, les Miroirs d’un poète…
Un peu plus loin, à la Galerie Guillaume, le promeneur pourra échanger quelques mots avec Irène Frain invitée à dédicacer son roman « la forêt des 29 », en regard de la magnifique série l’écho des ombres de Christian Lapie. Puis au 45 de la rue de Penthièvre la Galerie Maurizio Nobile présente une sélection des oeuvres les plus importantes du photographe Michele Alassio, réalisées entre 1984 et 2014, et intitulées Dreams and Nightmares.
En descendant la rue de Miromesnil au numéro 2, la Galerie Lumières propose au promeneur de la Nocturne, la signature de l’ouvrage « Lumières, une brève histoire du Lustre » par son auteur Régis Mathieu et la présentation d’une ménagerie éclairée où se croisent des animaux familiers, chiens, éléphants, rats, aigles et leurs cousins de la mythologie, sirènes, griffons et dragons… Drôle d’endroit que le triangle d’or pour ces rencontres !
Mais la rue de Miromesnil est aussi la rue incontournable des amoureux du design où Avant-Garde Gallery présente Bauhaus & Modernisme – L’Invention du Design, avec de fascinantes pièces issues du Bauhaus allemand et du Modernisme français.

Puis, s’annoncent les promesses de l’avenue Matignon.
La Galerie Applicat-Prazan, réserve quelques surprises : un nouvel accrochage des Grands artistes de l’Ecole de Paris des Années 50 tandis que Julie Verlaine est invitée pour présenter l’ouvrage Femmes collectionneuses d’art et mécènes, de 1880 à nos jours. De son côté, ARTFRANCE répond à la question de Léon Tolstoï « Qu’est ce que l’Art ? », tandis que la Comtesse Tolstoï dédicace l’ouvrage de l’illustre et Patrice Devreux expose 40 toiles intimes et secrètes.
Chez Bernheim-Jeune, le peintre Antoine Vit invite à espérer devant, « la Vague », une oeuvre à base de marbre, pigment et pastel et le dernier tome de l’Unique catalogue raisonné des tableaux, pastels, dessins et aquarelles de Renoir est présenté.
Du côté de chez Tornabuoni Art, une exposition inédite est consacrée à Lucio Fontana …, Puis au 18, à la Galerie Matignon, le promeneur de la Nocturne rencontrera Kongo, figure majeure et internationale du graffiti pour une dédicace de son livre… après quelques coups d’oeil à l’intéressante exposition « Du plus petit au plus grand ». Quant à la Galerie Françoise Livinec, située au 29-33 avenue Matignon, une invitation est lancée avec : « Ramène ta Fraise ! », trois artistes contemporains : Zuka, Denise Le Dantec et Matthieu Dorval s’emparent de ce fruit rouge, le mettent en scène, s’en amusent, déjouent les codes et se prennent au jeu.

Après l’humour, le parcours, mènera chez Makassar-France pour une rencontre délicate et élégante avec deux Maîtres Verriers : Gwendoline Bonnet et Phillippa Martin qui présentent une quarantaine de verreries aux titres évocateurs de vases Graal, fleurs de Japon, Antiquité, Marine… où lumière, transparence et couleurs résonnent en synergie.
Puis s’annonce le Faubourg Saint-Honoré où Jacques Bailly au 95, spécialiste de l’Ecole de Paris et des post-impressionnistes, chez qui Jean Dufy et Renoir sont toujours à l’honneur, réserve un accrochage particulier. Face au Palais de l’Elysée, la Galerie de la Présidence propose, entre des grands Maîtres, et non des moindres, de rencontrer les favorites royales et Jean des Cars avec son essai historique paru aux éditions Perrin « La Saga des Favorites ».
Impossible d’oublier de passer à la librairie Lardanchet pour feuilleter ou acquérir quelques superbes éditions neuves ou épuisées sur la peinture, le mobilier et les arts décoratifs, ou encore des livres rares et précieux : incunables, livres illustrés du 15e au 20e siècles.
Un peu plus loin au 178, les amoureux du 18e pourront découvrir les récentes acquisitions de la Galerie François Léage et rencontrer Jacques Garcia qui dédicacera son livre : Vingt ans de passion. Le château du Champ de Bataille. Ce château, dont la restauration et la décoration sont l’oeuvre majeure de sa vie, constitue un véritable fleuron de l’architecture, du mobilier et du jardin à la française des 17e et 18e siècles.

[ Visuels: GALERIE LAURENT STROUK Robert COMBAS Sans titre, technique mixte sur toile, 190 x 125, 2013
Courtesy : Galerie Laurent Strouk, Adagp 2014 / GALERIE MAKASSAR-FRANCE Gwendoline BONNET et Philippa MARTIN « Relief », Vases création 2014, verre soufflé avec décor importé en application. © Studio Sebert/GALERIE NICHIDO SHINSEN 2014, «Dansons une valse» 91×116,7 cm Pigments minéraux, encre de Chine et feuille d’or sur papier japonais Courtesy Shinsen/Galerie Nichido / GALERIE FRANCOIS LEAGE Chaise estampillée Jean-Baptiste Demay, reçu maître en 1784. Epoque Louis XVI.]