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Pieter Hugo – Fondation Henri Cartier Bresson

23 décembre 2014
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ma_nourrice

Pieter Hugo à la fondation Henri Cartier Bresson

Du 14 janvier au 26 avril 2014
Du mardi au dimanche de 13h00 à 18h30
Le samedi de 11h à 18h45
Nocturne le mercredi jusqu’à 20h30
Fermé le lundi

Plein tarif : 7€ // Tarif réduit : 4€ (chômeurs, moins de 26 ans, plus de 60 ans) // Gratuit pour les personnes handicapées, la presse, les Amis de la Fondation et en nocturne le mercredi (18h30 – 20h30)

Fondation
Henri Cartier-Bresson

2, Impasse Lebouis
75014 Paris
M° Gaîté

www.henricartierbresson.org

Du 14 janvier au 26 avril 2014

La Fondation Henri Cartier Bresson présentera le projet “Kin” du photographe sud-africain Pieter Hugo.

Après avoir travaillé dans différents pays du continent africain, Pieter Hugo, photographe né en 1976, a choisi de se confronter à sa terre natale, l’Afrique du Sud.

C’est véritablement au moment où il prend racine en fondant une famille, que la question de l’appartenance à une terre si conflictuelle le taraude. Il est adolescent à la fin de l’Apartheid (1991) et la topographie de l’endroit où il grandit l’entraîne dans une tentative constante de réappropriation de cet espace.

Réalisée au cours des huit dernières années, la série KIN est une exploration intime, une mise en relation des éléments familiers qui façonnent le quotidien du photographe : espaces publics chaotiques ou intérieurs modestes, portraits de ses proches ou de vagabonds, tout semble lié à la question de savoir si une harmonie est possible (ou nécessaire) dans son pays.

Pieter Hugo paraît écartelé entre le constat amer que la fin de l’apartheid est loin d’avoir résolu la violence ou les inégalités, et le désir de comprendre si une vie simple, un « home », est possible en Afrique du Sud.

Il veut se sentir un élément du tout, prendre part à l’histoire, endosser les erreurs et va jusqu’à se représenter nu, avec son enfant nouveau-né, parmi la série de portraits saisissante qu’il propose, comme pour marquer davantage son appartenance. Ces portraits, sont sans doute moins spectaculaires que ceux de son fameux ouvrage Hyena and other men par exemple. L’artiste a mûri. Il a opté pour une frontalité simple avec peu de décors, des regards directs, sans emphase. La présence des natures mortes, qui émaillent l’ensemble, est nouvelle pour Hugo. C’est l’intrusion claire de la sphère de l’intime, modeste et pas misérable.

L’Afrique est ma terre natale, précise-t-il, mais je suis blanc. Je me sens africain, quel qu’en soit le sens, mais si on demande à n’importe qui en Afrique du Sud si je suis africain, la réponse sera toujours négative. Je ne me sens pas en phase avec la topographie sociale de cette terre, et c’est sûrement la raison pour laquelle je suis devenu photographe.

[crédit visuel : Ann Sallies, ma nourrice, Douglas, 2013 © Pieter Hugo, courtesy Galerie Stevenson, Le Cap / Johannesburg et Yossi Milo, New York]

[source : dossier de presse]

A découvrir sur Artistik Rezo:
“Portrait intime de l’Afrique du sud par Pieter Hugo”, écrit par Stéphanie Pioda

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