George Sand, passionnément – Théâtre Maxim’s
George Sand, passionnément De Pierre-André Hélène Mise en scène de Théodora Mytakis Avec Véronique Fourcaud Du 15 mars au 31 mai 2015 *précédé par la visite du Musée Maxim’s à 15h15 pour les 15 premiers inscrits sur le mail suivant : lacollection1900@maxims-de-paris.com Tarif : 30€ pour le seule en scène, 20€ pour la visite du musée, 40€ pour les 2 Théâtre Maxim’s |
Du 15 mars au 31 mai 2015
Au château de Nohant, George Sand écrit et corrige ses mémoires : « l’histoire de ma vie. » Ecrivain, châtelaine, amoureuse, passionnée de justice et d’égalité sociale, c’est une femme d’exception qui, en pleine période romantique, livre sa vérité, car en 1855, une femme ne peut pas tout dire. George Sand Née à Paris (France) le 1er juillet 1804 ; Morte à Nohant (France) le 08 juin 1876 Femme de lettre française, George Sand a laissé derrière elle une œuvre romanesque remarquable, assortie de contes, de nouvelles, de pièces théâtrales, de textes autobiographiques et d’une immense correspondance. Inspirée par les passions qui ont jalonné sa vie, elle s’est battue aussi bien pour son indépendance, sa liberté de penser que pour ses aspirations politiques républicaines. Une enfance à la campagne George Sand, de son vrai nom Aurore Dupin, naît à Paris le 1er juillet 1804. Ayant perdu son père à l’âge de quatre ans, elle grandit à la campagne, auprès de sa grand-mère, à Nohant. Elle étudie les sciences et le latin tout en menant une vie champêtre qui inspirera plusieurs de ses grandes oeuvres. Durant l’adolescence, la jeune Aurore passe quelques années dans un couvent, puis se marie au baron Casimir Dudevant en 1822. Elle met au monde deux enfants. Mais le couple s’entend mal et se sépare. Assoiffée d’indépendance, la baronne s’installe à Paris. Premiers ouvrages et grandes passions Dès ses premiers écrits, elle s’inspire du nom de son amant, Jules Sandeau, pour prendre le pseudonyme de George Sand. Côtoyant les grandes plumes de l’époque, elle publie l’un de ses premiers romans, Indiana, en mai 1832, puis Valentine, la même année. Elle y défend ardemment le droit à la passion des femmes et s’oppose à toutes les oppressions dont elles sont victimes. Très vite, les talents de la jeune écrivaine sont reconnus, notamment par Sainte-Beuve et Chateaubriand. Outre sa collaboration à la Revue des Deux Mondes, elle publie Lélia en 1833, œuvre lyrique où l’amour est malmené par les convenances et les préjugés de la société mondaine. Cette année marque également le début de sa brève et tumultueuse liaison amoureuse avec Musset. Sa vie sentimentale est aussi mouvementée que sa vie littéraire. Elle connaît en effet plusieurs passions, parmi lesquelles figure Frédéric Chopin. À la fin des années 1830, George Sand s’intéresse aux pensées socialistes et démocratiques, comme en témoigne le Compagnon du tour de France (1840) et Consuelo (1842). Particulièrement engagée, elle côtoie les grands démocrates de l’époque (Pierre Leroux, Armand Barbès ou encore Félicité de Lamennais) et se réjouit des événements de février 1848. Mais l’échec de la Révolution la déçoit profondément. Aussi préfère-t-elle se retirer à Nohant et poursuivre sa série d’œuvres champêtres optimistes largement inspirée de son enfance. À la Mare au diable (1846) s’ajoutent ainsi François le Champi (1848), la Petite Fadette (1849) et les Maîtres sonneurs (1853). Auteur prolifique, George Sand écrira jusqu’à son dernier souffle. Après s’être consacrée quelques temps au théâtre, elle entreprend la rédaction de son autobiographie, Histoire de ma vie (1854-1855). Elle s’éteint à l’âge de 72 ans, laissant derrière elle une œuvre considérable et variée qui l’inscrira dans la lignée des plus grands auteurs français du XIXème siècle. Note de l’Auteur Pierre-André Hélène « George Sand écrivain, George Sand châtelaine, George Sand amoureuse, George Sand passionnée de justice et d’égalité sociale. Une femme d’exception qui doit aussi faire face aux exigences financières de la vie et qui ainsi écrit et corrige ses mémoires : l’histoire de ma vie. Elle y livre la vérité – sa vérité, car en 1855, une femme ne peut pas tout dire. J’ai souhaité faire revivre la personnalité extraordinaire de l’écrivain dont je réinvente, mais avec ses propres mots le fil de ses pensées et de ses souvenirs. » |
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