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Take Me (I’m Yours) – Monnaie de Paris

9 octobre 2015
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affiche-Take-Me-I-m-Yours

Exposition Take Me (I’m Yours)

Sous le commissariat de Christian Boltanski, Hans Ulrich Obrist et Chiara Parisi

Jusqu’au 8 novembre 2015
Tous les jours de 11h à 19h, le jeudi jusqu’à 22h

Tarif plein : 12€
Tarif réduit : 8€

Monnaie de Paris
11, quai de Conti
75006 Paris
M° Pont Neuf

www.monnaiedeparis.fr

affiche-Take-Me-I-m-Yours copieJusqu’au 8 novembre 2015

Après s’être transformée, à l’occasion de sa réouverture en octobre 2014, en usine de chocolat avec la Chocolate Factory de Paul McCarthy, puis en Musée d’Art Moderne – Département des Aigles de Marcel Broodthaers, la Monnaie de Paris invite, une nouvelle fois, les visiteurs à redécouvrir ses espaces grâce à un projet artistique hors norme : Take Me (I’m Yours) transforme ses salons XVIIIe siècle en un lieu d’échange libre et inventif, destiné à bouleverser les rapports traditionnels entre l’art et son public.

Vingt ans après son immense succès à la Serpentine Gallery, l’exposition conçue par Christian Boltanski et Hans Ulrich Obrist, Take Me (I’m Yours) est récréée. Ainsi chaque visiteur sera invité, pour ne pas dire encouragé, à toucher, utiliser ou emporter avec lui les projets et les idées des artistes invités.

Les commissaires de l’exposition Christian Boltanski et Hans Ulrich Obrist reprennent ce principe fondateur tout en le renouvelant. Ils sont rejoints à cette occasion par Chiara Parisi, directrice des programmes culturels de la Monnaie de Paris, pour offrir un regard renouvelé. Avec plus de trente projets, l’exposition à Paris gagne en ampleur et en latitude. Le projet initial est revisité par les artistes ayant participé à la première édition (Maria Eichhorn, Hans-Peter Feldmann, Jef Geys, Gilbert & George, Douglas Gordon, Christine Hill, Carsten Höller, Fabrice Hyber, Lawrence Weiner, Franz West), auxquels s’ajoutent de nouvelles collaborations (Etel Adnan & Simone Fattal, Paweł Althamer, Kerstin Brätsch & Sarah Ortmeyer, James Lee Byars, Heman Chong, Jeremy Deller, Andrea Fraser, Gloria Friedmann, Felix Gaudlitz & Alexander Nussbaumer, Jonathan Horowitz, Koo Jeong-A, Alison Knowles, Bertrand Lavier, Charlie Malgat, Angelika Markul, Gustav Metzger, Otobong Nkanga, Roman Ondak, Yoko Ono, Philippe Parreno, point d’ironie (agnès b.), Sean Raspet, Ho Rui An, Takako Saito, Daniel Spoerri, Wolfgang Tillmans, Rirkrit Tiravanija, Amalia Ulman, Franco Vaccari, Danh Vo).

Dans les murs de la dernière manufacture dans le centre de Paris, l’exposition permet de revenir sur le mythe de l’unicité de l’œuvre d’art et de questionner ses modes de production. A l’image des monnaies, les œuvres sont vouées à la dispersion. Lieu d’interaction entre les visiteurs et les artistes, cette exposition se caractérise par sa forme ouverte et évolutive avec, au moment du finissage, la disparition des œuvres due à leur dissémination totale. Au-delà des circuits économiques habituels, Take Me (I’m Yours) propose un modèle basé sur l’échange et le partage, et soulève ainsi la question de la valeur d’échange de l’art, chère à la Monnaie de Paris.

L’exposition se transforme jour après jour grâce à son public. Elle déborde le cadre des salons d’exposition avec les artistes qui s’emparent de l’application Google pour proposer une visite virtuelle mêlant le passé de l’exposition à la Serpentine à Londres en 1995, le présent à la Monnaie de Paris en 2015, le futur avec les prochaines versions de cette exposition amenée à voyager. Elle s’invite également dans le kiosque d’un bouquiniste en face de la Monnaie de Paris et s’anime chaque jour à travers les gestes des artistes qui surprennent les visiteurs lors d’actions impromptues : avec Etel Adnan, Paweł Althamer, James Lee Byars, Kerstin Brätsch & Sarah Ortmeyer, Gloria Friedmann, Gilbert & George, Fabrice Hyber, Alison Knowles, Otobong Nkanga, Roman Ondák, Sean Raspet, Takako Saito et Daniel Spoerri (pendant l’exposition et de façon plus intense à l’occasion de la FIAC du 22 au 24 octobre).

A partir du 16 septembre, en parallèle de ces événements, l’écrivain Federico Nicolao propose une chronique quotidienne de l’exposition sur Instagram (#kikerikidide).

[Source texte : © communiqué de presse ]

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