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Exposition « catharsis » – Galerie Christian Berst art brut

24 janvier 2017
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PEL212

Catharsis

Œuvres de Marilena Pelosi

Du 28 janvier au 25 février 2017

Vernissage le 28 janvier de 18h à 21h

Galerie christian berst art brut
3-5, passage des gravilliers
75003
M° Arts et Métiers 

christianberst.com

PEL212 copieDu 28 janvier au 25 février 2017

La galerie christian berst art brut consacre pour la deuxième fois une exposition monographique à l’artiste d’origine brésilienne Marilena Pelosi.

Sélectionnée par Jean-Hubert Martin pour son exposition “Sur le Fil” en 2016 et plébiscitée lors du dernier salon Drawing Now, à Paris, c’est cette fois un ensemble significatif de plus d’une cinquantaine de ses dessins – parmi les les plus significatifs et les plus vibrants des dix dernières années de sa production qui sera dévoilée.

« Ce sont les gens normaux qui deviennent fous. Mais comme je ne l’ai jamais été, je ne risque rien ». En disant cela, Marilena Pelosi bat en brèche, sans le vouloir, l’idée même de normalité et de son corollaire, la folie. L’artiste qu’elle est devenue s’est néanmoins construite sur le terreau d’une altérité nourrie des séismes de son existence.

Née en 1957 à Rio de Janeiro, Marilena aurait aimé faire les Beaux-Arts : « Heureusement, je n’y suis pas allée, peut-être qu’on m’aurait appris à dessiner correctement ». C’est à l’âge de 16 ans, à la suite d’une maladie grave, qu’elle commence à produire des œuvres dans lesquelles le catholicisme exubérant et la macumba fiévreuse de son Brésil natal tournoient jusqu’au délire. Les réminiscences de transes, de processions eucharistiques, de carnavals endiablés sont inextricablement mêlées à des évocations bien plus intimes : l’enfance recluse, la fuite d’un mariage forcé avec un prêtre vaudou, les années d’errance à travers le monde, en quête d’un havre.

Les didascalies qu’elle sème parfois dans la marge, au lieu de nous renseigner, renforcent l’étrangeté de ces saynètes sauvages tracées d’un trait sobre, sans artifice, presque clinique.
En jaillissent de cruelles féeries dans lesquelles le sens se dérobe, défie la raison – la sienne en premier – mais dont tout, absolument tout, transpire la résilience. C’est comme si nous assistions – à travers ce théâtre de la réparation fait de germinations, de floraisons, de simulacres de noces barbares, de fluides séminaux et de renaissances érotisées – à la plus vibrante des catharsis.


A découvrir sur Artistik Rezo :

– Vernissages – Paris – Janvier 

[Source texte et visuel: communiqué de presse]

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