Madame Bovary – Le Lurcernaire
Madame Bovary – Le Lurcernaire De Gustave Flaubert Mise en scène de Sylvie Blotnikas Adaptation d’André Salzet et Sylvie Blotnikas Avec André Salzet Voix off: Pierre Forest Du 10 juin au 3 septembre 2017 Du 10 juin au 9 juillet: du mardi au samedi à 18h30 et le dimanche à 16h Tarifs : de 11 à 26 € Réservation en ligne Durée : 1h05 Le Lurcenaire |
Du 10 juin au 3 septembre 2017 Charles Bovary épouse Emma, une jeune fille bercée d’illusions romanesques puisées dans les livres. Un irrémédiable fossé se creuse entre eux. Voulant échapper à une vie provinciale ennuyeuse, cynique et mesquine, Madame Bovary n’aura de cesse de poursuivre son rêve d’un amour palpitant calqué sur ses lectures, ignorant un mari trop banal. Le destin tragique d’un couple qui n’a pas pu se trouver, brossé avec vigueur et ironie par un Gustave Flaubert qui y a consacré cinq ans de sa vie. « Ah ! La Bovary, il m’en souviendra ! » disait-il… « Il y a en moi, littérairement parlant, deux bonshommes distincts : un qui est pétri de gueulades, de lyrisme, de grands vols d’aigle, de toutes les sonorités de la phrase et des sommets de l’idée ; un autre qui fouille et creuse le vrai tant qu’il peut. » – Gustave Flaubert – 16 janvier 1852 Note d’intention de André Salzet, l’adaptateur André Salzet a adapté le roman. Note d’intention de Sylvie Blotnikas, la metteure en scène J’ai rencontré André Salzet au Lucernaire quand il y jouait en 2016 Le Joueur d’échecs. Il m’a donné ensuite à lire son adaptation de Madame Bovary et elle m’a tout de suite intéressée. D’autre part, c’est un défi exaltant de n’avoir qu’un seul comédien pour nous faire revivre ce roman foisonnant. Il doit être un interprète multiforme, aussi sincère dans les délires amoureux d’Emma que dans la goujaterie de Rodolphe, évoquer aussi bien un notaire qu’une nourrice, tout en incarnant un narrateur maniant le verbe de Flaubert avec clarté et jubilation, nous transportant de bal en comices agricoles. D’ailleurs, qui est-il ce narrateur ? J’ai voulu en répondant à cette question, rendre hommage à l’investissement corps et âme de l’écrivain dans son œuvre. « Écrire était pour lui une chose redoutable, pleine de tourments, de périls, de fatigues. » (Maupassant) |
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