0 Shares 1277 Views

Madame Bovary – Le Lurcernaire

8 juin 2017
1277 Vues
Capture decran 2017-06-08 a 14.07.47

Madame Bovary – Le Lurcernaire

De Gustave Flaubert

Mise en scène de Sylvie Blotnikas

Adaptation d’André Salzet et Sylvie Blotnikas

Avec André Salzet

Voix off: Pierre Forest

Du 10 juin au 3 septembre 2017

Du 10 juin au 9 juillet: du mardi au samedi à 18h30 et le dimanche à 16h
Du 12 juillet au 27 août: du mercredi au samedi à 18h30 et le dimanche à 16h
Du 29 août au 3 septembre: du mardi au samedi à 18h30 et le dimanche à 16h

Tarifs : de 11 à 26 €

Réservation en ligne

Durée : 1h05

Le Lurcenaire
53, rue Notre-Dame-Des-Champs
75006 Paris
M° Notre-Dame-Des-Champs

www.lucernaire.fr

Du 10 juin au 3 septembre 2017

Charles Bovary épouse Emma, une jeune fille bercée d’illusions romanesques puisées dans les livres. Un irrémédiable fossé se creuse entre eux. Voulant échapper à une vie provinciale ennuyeuse, cynique et mesquine, Madame Bovary n’aura de cesse de poursuivre son rêve d’un amour palpitant calqué sur ses lectures, ignorant un mari trop banal.

Le destin tragique d’un couple qui n’a pas pu se trouver, brossé avec vigueur et ironie par un Gustave Flaubert qui y a consacré cinq ans de sa vie. « Ah ! La Bovary, il m’en souviendra ! » disait-il… 

« Il y a en moi, littérairement parlant, deux bonshommes distincts : un qui est pétri de gueulades, de lyrisme, de grands vols d’aigle, de toutes les sonorités de la phrase et des sommets de l’idée ; un autre qui fouille et creuse le vrai tant qu’il peut. » – Gustave Flaubert – 16 janvier 1852 

Note d’intention de André Salzet, l’adaptateur 

André Salzet a adapté le roman.
Sylvie Blotnikas a rédigé le cadre de la pièce, « le rêve de Flaubert ».
L’adaptation du roman est centrée sur Emma, son mari Charles, ses amants Léon et Rodolphe, sur le boutiquier Lheureux qui contribue à la ruine nancière des Bovary.
Charles commence et nit l’histoire, comme si, au fond, il en était le personnage central.
L’adaptation fait entendre les subtilités de l’humour flaubertien. Le roman de Flaubert a des accents amusants contrastant avec l’atmosphère pesante de l’œuvre et l’esprit étriqué de la petite bourgeoisie provinciale, comme par exemple la description du caractère de Charles (« La conversation de Charles était plate comme un trottoir de rue »), la lettre de rupture de Rodolphe à la mode romantique ou les noms des personnages à consonance bovine (Bovary, Tuvache…).
Oui, l’habileté de Flaubert est de placer au bon endroit des trouvailles humoristiques qui aèrent et renforcent l’intensité dramatique. 

Note d’intention de Sylvie Blotnikas, la metteure en scène 

J’ai rencontré André Salzet au Lucernaire quand il y jouait en 2016 Le Joueur d’échecs. Il m’a donné ensuite à lire son adaptation de Madame Bovary et elle m’a tout de suite intéressée.
D’une part, son adaptation est resserrée autour du couple Bovary : Charles, l’insignifant et ridicule mari y trouve une vraie place, révélant une profondeur émouvante au milieu de cet engrenage tragique. 

D’autre part, c’est un défi exaltant de n’avoir qu’un seul comédien pour nous faire revivre ce roman foisonnant. Il doit être un interprète multiforme, aussi sincère dans les délires amoureux d’Emma que dans la goujaterie de Rodolphe, évoquer aussi bien un notaire qu’une nourrice, tout en incarnant un narrateur maniant le verbe de Flaubert avec clarté et jubilation, nous transportant de bal en comices agricoles. 

D’ailleurs, qui est-il ce narrateur ? J’ai voulu en répondant à cette question, rendre hommage à l’investissement corps et âme de l’écrivain dans son œuvre. 

« Écrire était pour lui une chose redoutable, pleine de tourments, de périls, de fatigues. » (Maupassant) 


[Sources : © communiqué de presse]

Articles liés

“Je ne serais pas arrivée là, si… ” débarque au théâtre Antoine dès le 23 avril !
Agenda
94 vues

“Je ne serais pas arrivée là, si… ” débarque au théâtre Antoine dès le 23 avril !

“Je ne serais pas arrivée là, si… ” Quelques mots anodins qui posent une question vertigineuse. Quel hasard, rencontre, accident, peut-être aussi quelle révolte, ont aiguillé ma vie ? Annick Cojean a posé cette question à une trentaine de...

Ce week-end à Paris… du 19 au 21 avril
Art
170 vues

Ce week-end à Paris… du 19 au 21 avril

Avis aux amateurs d’art, de spectacle vivant, de cinéma, de musique… ce week-end sera placé sous le signe de la culture ! Pour vous accompagner au mieux, l’équipe Artistik Rezo vous a programmé une sélection d’événements à ne pas...

Le métissage et la spiritualité explorés dans “Krump et geste” pendant le festival Avis de Temps Fort !
Agenda
148 vues

Le métissage et la spiritualité explorés dans “Krump et geste” pendant le festival Avis de Temps Fort !

Nous avons inauguré, en décembre 2023, une rencontre entre krumpeur.euses et “gesteur.euses”. C’était passionnant : des discussions riches, des impromptus artistiques convaincants ! Nous continuons de creuser la question, à travers des formats courts – artistiques et pédagogiques –...