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Premier amour de Samuel Beckett – Les Déchargeurs

17 mai 2017
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Premier amour de Samuel Beckett – Les Déchargeurs

De Samuel Beckett

Mise en scène de Jacques Fontaine

Avec Christophe Collin

Du 13 juin au 5 juillet 2017 

les mardis et mercredis à 19h30

Tarifs :
Plein : 26 €
Réduit : de 10 à 22 €

Réservation en ligne ou par tél. de 16h à 21h30 au 01 42 36 00 50

Durée : 1h10

Théâtre Les Déchargeurs
3, rue des déchargeurs
75001 Paris 
M° Châtelet 

www.lesdechargeurs.fr

Du 13 juin au 5 juillet 2017

Ce qu’on appelle l’amour, c’est l’exil avec de temps en temps une carte postale du pays.

LE SPECTACLE

Un homme est seul dans un endroit désert et familier. Il se remémore son histoire. Il y a cette chose qui lui est arrivée. L’amour. À moins que ce ne soit l’humour. Les deux, peut-être. Il y a surtout ce voyage dans les petites choses de la vie et cette expérience vertigineuse d’être là, tout simplement. Un premier amour. Une sensation irrésistible et inexplicable ? Une intense expérience de sa singularité ? La traversée que nous propose Samuel Beckett a tout à voir avec ce trouble initiatique. Il met le spectateur en position de créateur, celui qui par les mots, va se dessiner une histoire, une existence. Il nous rappelle à quel point il est possible de jubiler de ces rapports directs et secrets avec les objets insigni ants qui composent notre quotidien, qui sont notre monde.

MOT DU METTEUR EN SCENE

Pourquoi Premier amour aujourd’hui ? Parce que Samuel Beckett ouvre un espace vierge, à l’écart de la confusion générale dans lequel notre monde semble se débattre. À cet endroit, l’homme retrouve la possibilité d’un rapport direct avec lui-même. Dans un vide vertigineux, les mots font irruptions. La langue de Samuel Beckett bouscule les perspectives et le regard porté sur les choses du quotidien. C’est pour chacun l’occasion de réinvestir une écoute singulière, de débrider son imagination. Le voyage proposé est libérateur. Nul besoin de se raconter des histoires, de s’accrocher à une quelconque idée de la relation amoureuse. Il y a dans le langage même de l’auteur une expérience charnelle. La beauté surgit du quelconque. Elle est jubilatoire. Elle dissout tous les préjugés pour nous permettre d’épouser les questions premières : Qu’est-ce que ça veut dire qu’être là ? Qu’est-ce qui arrive ? Y aurait-il donc autre chose à vivre que le rapport à soi-même ? Que la liberté d’habiter un temps et un espace qui n’auraient rien à dire ? Cette mise en scène est l’histoire d’une rencontre instantanée, évidente, entre un acteur, Christophe Collin, et une œuvre. L’écriture de Samuel Beckett est traversée comme une expérience totale. L’évidement que produit cette langue place l’ac- teur dans un rapport direct avec sa propre essence humoristique. Il n’a qu’à se réjouir de laisser aux mots le soin de tirer les celles. A l’image d’un Buster Keaton, il se met à l’unisson de la phrase d’Arnold Geulincx, grand inspirateur de Samuel Beckett : « Je suis surpris d’être en rapport avec un corps ».

Jacques Fontaine

[Sources : © communiqué de presse]

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