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Répétition de Pascal Rambert – Théâtre de Gennevilliers

3 décembre 2014
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Répétition

De Pascal Rambert

Présenté en partenariat avec le
Festival d’Automne à Paris

Avec Emmanuelle Béart, Audrey Bonnet, Stanislas Nordey, Denis Podalydès-Sociétaire de la Comédie-Française, et Claire Zeller

Du 12 décembre 2014 au 17 janvier 2015

Tarifs : de 7€ à 24€

Réservation en ligne

Théâtre de Gennevilliers

41 avenue des Grésillons
92230 Gennevilliers
M° Gabriel Péri

www.theatre2gennevilliers.com

Du 12 décembre 2014 au 17 janvier 2015

Dans l’intimité d’une répétition de théâtre, deux actrices, un metteur en scène et un auteur travaillent. L’un après l’autre, ils prennent la parole et enflamment une mèche dévastatrice qui ne s’éteindra qu’après que les mots aient accompli la tache précise qui leur était assignée.

Dans la foulée de Clôture de l’amour, basculant du duo au quatuor, Pascal Rambert poursuit son exploration d’une parole dynamique mettant en jeu le corps et défiant le silence pour révéler à la surface visible de l’ordinaire le flux de pensées enchâssées les unes dans les autres. Répetition est présenté en partenariat avec le Festival d’Automne à Paris.

Le dispositif scénique est minimal : une table, quatre chaises. Assis de part et d’autre, des acteurs qui donnent leur prénom à leurs personnages. Audrey (Bonnet) lance la première salve, activant une machine implacable où fusent les phrases d’Emmanuelle (Béart), les mots de Denis (Podalydès) et le monologue de Stanislas (Nordey).

Intimité déflorée d’une séance de répétition durant laquelle s’ouvrent des gouffres, des abysses, des abimes où nous basculons, chavirés d’une réalité à une autre. Du temps présent au temps passé, du réel au fictif, du possible au fantasme, de l’ici vers l’ailleurs, la déroute est totale.

Perdus dans la forêt des mots qui troublent ce que l’on croit tenir pour vrai, menés en laisse par leur impitoyable flux, rebondissant de phrases en phrases, nous dérivons, soumis par ce dire impérieux, au gré des confidences, hypothèses, supputations, souvenirs, agressions, vérités et fictions.

Et lorsque l’interprète finit par se taire, une fois épuisées les raisons de sa volubilité, une fois récurée sa nécessité de langage, alors il s’effondre au sol, vaincu. A croire que ces mots, expulsés par sa bouche étaient le sang même qui coule dans ses veines. C’est alors et alors seulement qu’entre en scène la danseuse.

[source : communiqué de presse]
[crédit visuel : ©Marc Domage]

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