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Festival de Cannes 2010

15 avril 2010
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Dimanche 23 mai : Cannes en direct – Le palmarès

Samedi 22 mai : Cannes en direct – Dernières fois

Vendredi 21 mai : Cannes en direct – Jamel Debbouze – Rachid Bouchareb

Jeudi 20 mai : Cannes en direct – La bonne carte

Mercredi 19 mai : Cannes en direct – Mick Jagger

Mardi 18 mai : Cannes en direct – Des hauts et des bas

Lundi 17 mai : Cannes en direct – Icônes

Dimanche 16 mai : Cannes en direct – French touch

Samedi 15 mai : Cannes en direct – Woody et les autres

Vendredi 14 mai : Cannes en direct – Oliver Stone

Jeudi 13 mai : Cannes en direct – La tour de Babel

Mercredi 12 mai : Cannes en direct – Russel Crowe

Mardi 11 mai : Cannes en direct – Ouverture

Avant-programme : Le festival de Cannes fait « crise » mine

Même si la sélection n’est pas encore tout à fait bouclée, la 63e édition du Festival, présentée officiellement jeudi 15 avril, affiche une forme intermédiaire. Des grands anciens, des habitués, mais peu de films « locomotives » sont attendus, pour l’instant, du 12 au 23 mai sur la Croisette. Le cru 2010 célèbrera-t-il… la création en crise ?

Chaque année en avril, lors de sa conférence de presse rituelle, le Festival de Cannes aime entretenir ses mystères, et promettre quelques petits avenants de dernière minute. Cela fait partie du jeu. Et du milieu, inquiet, fébrile, superstitieux. De fait, ce jeudi 15, à J-26 de la date d’ouverture, la plus grande manifestation de cinéma au monde n’a pas dérogé à cette règle du suspens… Histoire, peut-être, de faire rêver un peu plus que ne le suggère, pour l’heure, la liste des films sélectionnés ? Quelques belles pointures, d’accord, quelques vrais espoirs, ok, mais aucun film dont l’attente, a priori, provoquerait une sorte d’hystérie pré-Croisette ! « Cette sélection a été difficile à faire, les effets de la crise, c’est peut-être seulement maintenant qu’ils se font sentir en matière de création », expliquait Thierry Frémaux, délégué général du Festival, au côté de Gilles Jacob, son président. « Nous avons choisi 46 longs métrages, il en manque encore 5 ou 6… » Soit : à défaut d’un « pitch » global, des pistes, multiples, plus ou moins idéales…

French touch

On connaît en tout cas les trois réalisateurs français qui concourront pour la Palme d’or cette année. Une surprise : Mathieu Amalric. Certes, l’acteur chouchou « à la carte » et la classe internationale, mais s’il vient à Cannes cette année, c’est en tant que cinéaste avec Tournée, son 4e long métrage. En lice également, Xavier Beauvois pour Des hommes et des dieux et leur auguste aîné, Bertrand Tavernier pour La princesse de Montpensier (film en costumes). Rachid Bouchareb (primé à Cannes avec Indigènes), cinéaste français d’origine algérienne revient sur la Croisette, mais… sous la bannière algérienne, avec Hors la loi.

America… no

« Le cinéma mondial ne se résume pas à un échange entre l’Europe et les USA », a prévenu Thierry Frémaux. En règle général, en effet, Cannes déborde d’amour et de glamour pour « nos amis américains ». Stars et opus hollywoodiens à l’appui. Sauf cette année, où c’est carrément la disette ! Certes, le président du jury sera bel et bien Tim Burton, rejeton pour le moins décalé de la patrie de l’Oncle Sam. Mais seul un film “made in USA” participera à la compétition… pour l’instant… A savoir Fair game, de Doug Liman, une adaptation des mémoires de l’agent de la CIA Valerie Plane Wilson. Avec Naomi Watts et Sean Penn, quand même…

Promis jurés

Autour de Tim Burton, des jurés d’origines diverses devront s’entendre pour distinguer parmi les 16 longs métrages en compétition (in fine, il devrait y en avoir une vingtaine), la Palme d’or, le Grand prix, etc. Deux actrices, l’Anglaise Kate Beckinsale et l’Italienne Giovanna Mezzogiorno, un directeur de musée italien, ancien président de la Mostra de Venise, Alberto Barbera, un écrivain-scénariste-réalisateur français, Emmanuel Carrère, un acteur porto-ricain, star internationale, Benicio Del Toro et deux réalisateurs (Victor Erice, Espagne et Shekhar Kapur, Inde) ont donc répondu présent. Pour le dernier sollicité, le cinéaste iranien Jefar Panahi (Le cercle, Hors-jeu), arrêté en mars dernier à Téhéran, cela va sans doute être… plus compliqué. L’impact international du Festival saura-t-il ébranler l’ire du président Ahmadinejad ?

Grands anciens/amis de la famille

Cannes, c’est certes une compétition, des montées (et descentes) de marches, des flashs, des dizaines de milliers de badauds, des journalistes (plus de 4000), et même un Marché du film. En somme une agitation manifeste, parfois clinquante, soumise aux feux d’une actualité aussi dispendieuse que provisoire. Mais c’est aussi, via les noms des invités-sélectionnés, une façon de rendre compte d’une forme de constance dans le cinéma « d’auteur grand public » mondial, puisque telle est l’estampille de ce festival. Parmi les cinéastes attendus, en compétition ou pas, une pléïade d’habitués dont : Woody Allen, Oliver Stone, Ridley Scott, Alejandro Gonzalez Inarritu, Abbas Kiarostami, Nikita Mikhalkov, Manoel De Oliveira (doyen de 103 ans !), Takeshi Kitano, Stephen Frears, et… l’indispensable Jean-Luc Godard. Gageons que les sélections parallèles (Quinzaine des réalisateurs et Semaine de la critique), qui présenteront leurs listes dans les jours qui viennent, seront plus audacieuses.

Malick, terra incognita

Un film de Terrence Malick est toujours un événement. D’abord parce que le cinéaste américain, des grands espaces comme des voix intérieures, en réalise peu. Ensuite, parce que leur souffle, leur ampleur, sont à nulle autre pareilles. Depuis des semaines, la rumeur enfle autour de la présence à Cannes – ou pas – de cet homme rare. A tout point de vue. Une rumeur pas tout à fait infondée : « son nouveau film n’est pas prêt, vous connaissez sa légendaire minutie… Mais l’on croise les doigts », affirmait, songeur, Thierry Frémaux. C’est sûr, …. en compétition ou même en « séance spéciale », ça donnerait une toute autre allure à ce Festival de crise. Sinon en crise lui-même.

Ariane Allard

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