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Les Diablogues au Théâtre du Palais Royal

13 février 2014
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Les Diablogues au Théâtre du Palais Royal

Les Diablogues

De Roland Dubillard

Mise en scène d’Anne Bourgeois

Avec Michel Galabru et Martin Lamotte

Du mercredi au samedi à 19h
Le dimanche à 18h 

Réservations :
01.42.97.40.00

Durée : 1h10

Théâtre du Palais Royal
38, rue de Montpensier
75001 Paris
M° Pyramides

A partir du 30 janvier 2014

Les trois font la paire ! Délicieux moment de théâtre avec le trio de choc Galabru-Lamotte-Dubillard. L’absurde délicat du dramaturge, la verve légendaire et cabotine du père Galabru et la fausse candeur de son partenaire font merveille !

Une histoire de posologie à la goutte près qui tourne à l’homérique engueulade car il y en a une de trop et qu’il faut donc tout remettre dans le compte goutte qui d’ailleurs ne compte rien du tout. Une phobie de la pluie parce qu’elle mouille quand on est habillé mais qui disparaît quand on est sous sa douche, c’est donc une phobie du flic si on se balade à poil sous la pluie. Une comédienne tellement sublime dans « Bérénice » et « Phèdre » à l’âge de 115 ans qu’elle l’était malgré douze assistants pour la tenir et lui dire son texte…
 
Maitre du syllogisme absurde et du raccourci délirant Roland Dubillard avec ses désopilants « Diablogues », précipité d’existentialisme farfelu nimbé d’une poésie un peu folledingue, offre du pain béni à tout comédien qui s’aventure dans ces dédales de l’humour frappé. Sous la houlette salvatrice d’Anne Bourgeois qui les dirigent vraiment, Martin Lamotte et Michel Galabru s’en donnent à cœur et à chœur joie…

Un cabotinage mesuré

Les DiabloguesIls forment incontestablement un formidable numéro de duettistes. Leur jeu, très complémentaire, fait totalement oublier qu’ils effectuent une lecture dont ne persiste que le tournage des pages. Avec une confondante aisance, ils campent deux personnages, le candide un peu excité et le vieux râleur tonitruant, rôles qui leur vont à merveille. Beaucoup moins cabotin que dans son duo avec Caubère sur la correspondance entre Pagnol et Raimu, Galabru fait certes ce qu’on attend de lui mais la truculence l’emporte autant que le plaisir simple de voir cet immense bonhomme toujours aussi vert. Un délicieux moment de théâtre.

Franck Bortelle 

[Crédits photographiques : B.Richebé] 

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