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Fulcrand – Travaux sur papier 1950 / 1970 – galerie Lazarew

22 janvier 2014
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galerie Lazarew

Fulcrand – Eygalieres 

Du 23 janvier au 25 février 2014
Du mardi au vendredi, de 14h à 19h 
Le samedi, de 11h à 20h

Vernissage le 23 janvier à partir de 18h 

Galerie Lazarew 
14, rue du Perche 
75003 Paris

www.galerie-lazarew.fr

Du 23 janvier au 25 février 2014

L’an dernier, la galerie Lazarew a mis en lumière, non sans émotion, le travail de l’artiste Fulcrand, décédé en 2004. Figure importante de l’abstraction lyrique, il avait décidé de se retirer du marché de l’art dans les années 1960 et avait peint, chez lui à Eygalières, des centaines de toiles restées confidentielles. Aujourd’hui, la galerie continue l’exploration de l’œuvre de ce grand artiste, avec une exposition consacrée à ses travaux sur papier.

En parallèle de son travail foisonnant sur toile, le support papier a accompagné Fulcrand tout au long sde sa vie, à la fois pour y réaliser des esquisses, pour explorer de nouvelles techniques et pour créer des œuvres vibrantes et intimes.

L’exposition présente deux prériodes radicalement différentes des travaux sur papier de Fulcrand. Elle ouvre sur une série de gouaches post-cubistes réalisées dans les années 1950, avant qu’il ne penche définitivement pour l’abstraction. Elle se poursuit par une impressionnante série de tâches noires datant des années 1970, qui tranche avec les couleurs lumineuses qu’il utilisait alors dans ses œuvres sur toile. 

Fulcrand

Né en 1914, originaire de Montpellier, Fulcrand intègre les Beaux Arts de Paris, où il installe un petit atelier dans les années 1930. D’abord figuratif à la sortie des Beaux-Arts, il glisse progressivement vers l’abstraction, en passant par une période « post-cubiste » dans les années 1950, qui lui ouvre la porte des collections du Musée Fabre de Montpellier ou du musée d’Art moderne de Paris. A partir des années 1960, il est tout à fait abstrait et se fait rapidement repérer par les galeries Dauberville puis Bernheim-Jeune, qui contribuent à l’établir comme une figure importante de l’abstraction lyrique.

Tenant en horreur les mondanités, Fulcrand se retire pendant 30 ans à Eygalières (Provence), où il crée des centaines d’œuvres sur toile et sur papier. 

La galerie Lazarew donne d’abord à voir une sélection de petites gouaches post-cubistes en couleurs, peintes dans les années 1950 autour de trois principaux sujets: les postures, les arbres et les natures mortes. Les contrastes subtiles et la précision d’execution contribuent à donner à cette série une saveur intime.

Autre période, autres recherches: dans les années 1970, Fulcrand exécute sur des formats raisin une série fulgurante de tâches en noir et blanc, que l’on peut voir comme une radicalisation de son travail sur toile qu’il réserve au support papier. « Pour moi, la souffrance, c’est la forme. Voila pourquoi je met la fougue d’abord. La construction vient ensuite, plus facilement, en deuxième position. » 

A découvrir sur Artistik Rezo :
l’exposition Fulcrand à la galerie Lazarew (2013)
– les vernissages en janvier 2014

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