La Belle Hélène – Théâtre du Châtelet
La Belle Hélène Livrets de Henri Meilhac et Ludovic Halévy Direction musicale de Lorenzo Viotti Mise en scène et scénographie de Giorgio Barberio Corsetti et Pierrick Sorin Costumes de Cristian Taraborrelli Avec : Du 2 au 22 juin 2015 Théâtre du Châtelet M° Châtelet |
Du 2 juin au 22 juin 2015
Offenbach, l’une des personnalités les plus connues du Second Empire, étend davantage son influence avec La Belle Hélène. Jouée dans le monde entier dès sa création en 1864, cette parodie de l’Antiquité gréco-latine (tout comme Orphée aux Enfers en 1855) revisite avec humour, non sans critique et satire, le règne de Napoléon III. Qui mieux que le duo Corsetti-Sorin saura souligner et mettre en scène les jeux de mots, traits d’esprit et autres anachronismes dont regorge le livret ? Après avoir mis en gags un opéra de Rossini (La Pietra del paragone), ils poursuivent leur théâtre d’illusion à la Méliès. Acte I Ils sont interrompus par l’arrivée en fanfare de l’impétueux Oreste, neveu d’Hélène, accompagné de ses récentes conquêtes féminines. S’ensuit l’épreuve de la charade. Elle est remportée par Pâris, qui révèle alors son identité : il est le fils de Priam, roi de Troie. Le trouble d’Hélène, qui l’a reconnu, est à son comble. La scène s’achève par la retraite forcée de Ménélas dans les montagnes crétoises, que Calchas, lié par l’injonction de Vénus, lui impose par un oracle qu’il prétend de Jupiter. Acte II Ils sont surpris par le retour impromptu d’un Ménélas en colère. Pâris est contrait au départ, non sans jurer de revenir. Acte III Le pays tout entier est en péril ; inquiets, Agamemnon et Calchas pressent Ménélas de payer de sa personne pour sauver son royaume de la colère divine. Le Roi leur répond qu’il a convié pour ce faire le grand Augure de Vénus, dont l’arrivée imminente ne manque pas de provoquer la jalousie de Calchas. Soulagé de s’en tirer à si bon compte, Ménélas presse Hélène d’accepter cette offre. D’abord récalcitrante, elle finit par se plier à l’oracle de l’augure en qui elle seule a reconnu le doux visage de Pâris. Alors que la galère s’éloigne des rives de Sparte, Pâris hôte sa fausse barbe aux yeux de Ménélas resté à terre : la guerre de Troie aura bien lieu. |
La Belle Hélène – Théâtre du Châtelet
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