L’Art robotique : Cité des sciences et de l’industrie

A la croisée entre art, science et technologie, l’exposition « L’art robotique » à la Cité des sciences et de l’industrie présente une vingtaine d’œuvres numériques pour la plupart inédites. Parmi elles, quatre créations majeures. Pour point commun : l’utilisation des technologies robotiques ou automatisées. Quand les artistes donnent vie à la machine…

Sous l’apparence initiale de la mythique Citroën DS, Totemobile de Chico MacMurtrie/ARW dévoile au bout de quelques minutes une œuvre monumentale de 18 m de haut. La DS donne l’impression d’exploser pour se transformer en un totem. Lorsqu’il atteint sa taille maximum, Totemobile laisse échapper un flot de lumière sous la forme de multiples sculptures gonflables d’inspiration organique.

Le visiteur s’immerge enfin dans Falling Light,du studio d’artistes anglais Troika. Une plongée poétique dans un environnement de gouttes de lumière faites de lentilles optiques en cristal. Au plafond, les leviers mécaniques blancs s’élèvent et s’abaissent en rythme grâce à une came, approchant et ou éloignant la LED de la lentille, transformant ainsi la lumière blanche en une myriade multicolore.

Sur les traces des androïdes et guerriers modernes de Star Wars à Terminator : tous les mercredis et week-ends, trois animations pédagogiques invitent les enfants à s’interroger sur l’aspect sociologique et scientifique des robots, avec pour guide, le robot Nao.

Alexia Guggémos

[Visuel : Theo Jansen, Animaris, 2013 © Loek van der Klis]