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Les 7 jours de Simon Labrosse, Si sa vie vous intéresse – Théâtre du Lucernaire

24 juin 2014
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Les 7 jours de Simon Labrosse, Si sa vie vous intéresse

La compagnie Barbès 35

De Carole Fréchette

Mise en scène de Cendre Chassanne

Avec Nathalie Bitan, Laurent Lévy, Philippe Saunier

Du 9 juillet au 20 septembre 2014

Du mardi au samedi à 20h

Plein tarif : 25€
Tarifs réduits : 20€ ou 15€
Tarifs – de 26 ans 10 €

Réservation en ligne ou au Tel 01 45 44 57 34

Durée : 1h10

Le théâtre du Lucernaire
53, rue Notre-Dame des Champs
75006 Paris
M° Notre-Dame-des-Champs

www.lucernaire.fr

 

Du 9 juillet au 20 septembre 2014

Simon, Léo et Nathalie, trio insoumis et inventif, tentent le tout pour le tout pour se sortir de la crise. Simon, chômeur à l’imaginaire débridé, invente chaque jour de la semaine, une manière de gagner sa vie. Il embarque dans ses aventures fantasques, Léo, poète négatif et Nathalie, professionnelle de l’épanouissement personnel.

Le spectacle a été crée dans le cadre de la programmation Hors les murs de
L’Agora Scène Nationale d’Evry et de l’Essonne.

« Mettre en scène Les 7 jours de Simon Labrosse, poème sur la précarité, impliquait une réflexion sur l’espace et le public : nous souhaitions développer un type de réseau particulier : petite forme pour tous les espaces, friches, usines, petites salles, établissements scolaires, foyers des théâtres, médiathèques… L’adaptabilité du projet a fait ses preuves aussi sur des grands plateaux. » Cendre Chassanne Metteure en scène

Les héros de cette fable, c’est nous. Comme eux, nous avançons avec nos failles et nos forces, comme eux nous sommes brassés par les doutes, et comme eux nous sommes aussi faits d’espoir. La langue, pétrie de couleur québécoise, est vive, charnelle et plonge le spectateur dans un rapport immédiat, sensible et politique.

Carole Fréchette écrit la pièce en 1999, alors qu’elle se questionne elle-même sur sa situation d’auteur, d’artiste, de femme. Exister, s’inventer soi-même, être acteur de sa vie dans cet état de crise installée sont des questions urgentes. Comme chez Godot, Simon, Léo et Nathalie, cheminent sur le fil, mais ne renoncent pas. Le verbe de Fréchette est fort. Il est le centre et le nerf du travail avec les acteurs. C’est une langue qui s’invente au présent et dont l’adresse publique est un des ressorts
fondamentaux. 

Simon invente sa vie dans un présent perpétuellement renouvelé. Il « écrit » sa vie
sur l’instant et invite ses partenaires à improviser sur le champ. L’instantanéité
entre eux et avec le public est l’angle d’attaque.

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