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«Mouvement. Du terrain vague au dance floor : 1984-1989» – galerie Celal

30 juin 2014
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Mouvement. Du terrain vague au dance floor : 1984-1989

Du 10 Juillet au 5 septembre 2014
du mardi au samedi de 14h à 19h

Vernissage le jeudi 10 juillet 2014 de 18h30 à 21h

Galerie Celal Paris
45 rue St Honoré
75001 Paris

galeriecelal.com

Du 10 Juillet au 5 septembre 2014

Après la récente réédition par LO/A Édition, du livre « Mouvement. Du terrain vague au dancefloor », en accord avec les auteurs du livre , la Galerie Celal et Fabien Hulin ont décidé de consacrer une exposition mettant en scène la naissance du graffiti et du rap français, à Paris au début des années 1980.

Une collection et un livre, fondamentaux pour comprendre et voir la naissance d’une révolution esthétique comprenant musique, danse, mode et arts visuels, qui a marqué toute l’évolution des « esthétiques urbaines » jusqu’à nos jours.

Un fonds exceptionnel

La particularité et l’exceptionnalité du fonds réalisé par Yoshi Omori provient du fait qu’il fut, peut-être sans le savoir au début, the right man at the right place : emporté par le mouvement de naissance du « Graff », travaillant sur ce qu’il voit au terrain vague de Stalingrad, cette vague qu’il voit se déployer sous ses yeux, il a produit ainsi une archive exceptionnelle, document tout à la fois esthétique, social et culturel.

Yoshi Omori a capté par sa présence opportune le moment de gestation de ce qui deviendra la scène rap parisienne, et portraituré in vivo ceux qui feront et inventeront le graffiti français (sur de nombreux clichés, on peut ainsi reconnaître des « personnalités » aujourd’hui célèbres). Le point nodal de ces rencontres est, on l’a dit, le terrain vague de Stalingrad, à Paris. C’est là qu’il réussit à croiser la plupart des jeunes pas-encore-artistes mais aussi l’ambiance des premières soirées hip-hop, les séances clandestines de ‘graf’, l’univers quotidien d’un quartier populaire en changement, le portrait de cette jeunesse inspirée par une forme d’art, un mode de vie et la révolte issues des ghettos noirs américains.

Une opportunité de revenir sur ce que fut la naissance de la forme d’art centrale de notre époque pour le cas français

L’exposition est l’occasion de voir comment et dans quel contexte sont apparues ces formes et ces esthétiques dites urbaines, mais aussi d’en reconstituer ce que furent les gestes essentiels de ses acteurs. En même temps, ceux qui apparaissent en première ligne, photographiés par Yoshi Omori, sont aussi ceux dont on peut suivre la trace à travers leur production contemporaine. C’est pourquoi le pari de la Galerie Celal a tenu, sur la proposition de Fabien Hulin, à montrer et exposer l’œuvre de ces artistes pour illustrer d’une part la fluidité de ces parcours artistiques, mais aussi la continuité et la fidélité au moment fondateur.

L’exposition s’articule ainsi autour de différents parcours, s’appuyant sur le fond Omori d’une part, mais aussi sur des objets-archives et la production contemporaine de certains de ces artistes : Victor Ash, JamesTCG, Bando, Meo, Psyckoze, Skki, Jayone, Shoe, Dark, Faz, Mode2, Moze, Darco et Sidney.

[Crédits photo: ©Yoshi Omori]

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