Le Pouvoir des folies théâtrales de Jan Fabre – Théâtre de Gennevilliers
Le Pouvoir des folies théâtrales De Jan Fabre Avec Maria Dafneros, Piet Defrancq, Mélissa Guérin, Nelle Hens, Sven Jakir, Carlijn Koppelmans, Georgios Kotsifakis, Dennis Makris, Lisa May, Giulia Perelli, Gilles Polet, Pietro Quadrino, Merel Severs, Nicolas Simeha et Kasper Vandenberghe Musique de Wim Mertens Du 6 au 12 février 2015 Les 6, 7, 10, 11, 12 février à 19h30 Tarifs : de 7 à 24€ Tarif préférentiel de 18€ au lieu de 24€ avec le code promo : artistikR dans la limite des places disponibles
Durée : 4h20 avec libre circulation. Navette retour vers Paris après chaque représentation. Théâtre de Gennevilliers |
Du 6 au 12 février 2015
Pièce créée en 1984 à la Biennale de Venise, recréée en 2012. Majestueuse et festive, superbe et arrogante, cette oraison funèbre sonne le glas des formes passées pour célébrer celles à venir dans un élan salutaire et joyeux. La scène livrée aux larmes, à la sueur, à la chair mise à nue est scandaleusement érotique. De l’art d’enterrer avec faste et superbe un théâtre qui fut et n’est plus. De l’art de rendre hommage tout en claquant la porte au nez de ses ainés. En signant en 1984 cette pièce majeure de son répertoire, Le Pouvoir des folies théâtrales, Jan Fabre, artiste turbulent, réfractaire au joli, aux connivences de bon aloi, à la frilosité, entérinait, une fois pour toutes, la mort des scènes empesées, corsetées, formatées, croulant sous les froufrous et suintant le moisi à cent lieux à la ronde. Il faut pas moins de 4h20 pour que s’opère, sur scène, ce programme de reconfiguration qui affranchit du 19ème siècle et de ses avatars un plateau en quête urgente de vitalité dont le seul credo semble être « l’ici et maintenant ». C’est ce à quoi s’emploient les interprètes qui vont aux limites de l’épuisement physique, exténuant dans d’innombrables répétitions les noms de pièces, d’auteurs, de dates sur lesquels s’arqueboute l’histoire de la représentation. Ils sont en uniformes, costumes cravates, nus, portent des couronnes dorées sur la tête, courent comme des dératés, halètent comme des chiens. Ils ressuscitent avec un zest de perversité un théâtre muséifié qui n’autorise aucune transgression. Et ce faisant, ils l’achèvent dans un geste total mêlant vidéo, corps, texte et musique. Du conflit ainsi activé entre passé et présent émerge une forme qui ne doit qu’à elle même sa légitimité. Une forme tourbillonnante dont on sort droit comme un i, avec la certitude que nos pendules internes viennent d’être remises à l’heure. [Visuel : © Wonge Bergmann; Source : communiqué de presse] |
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