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Les inquiets et les brutes – Au théâtre Le Lucernaire

13 avril 2015
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Les inquiets et les brutes - Au theatre Le Lucernaire

Les inquiets et les brutes - Au theatre Le Lucernaire::


Les inquiets et les brutes

De Nis – Momme Stockmann

Mise en scène de Olivier Martinaud

Avec Daniel Delabesse et Laurent Sauvage
et la voix de Claude Aufaure 

Du 8 avril au 16 mai 2015
Du mardi au samedi à 19h 

Tarifs: 25€ / 15€ étudiants, démandeurs d’emploi, RSA / 10€ (- 26 ans)

Réservations en ligne ici ou par tél. au 01 45 44 57 34

Durée :1h20

Théâtre Le Lucernaire
53, rue Notre Dame des Champs
75006 Paris
M°Notre Dame des Champs

www.lucernaire.fr

Du 8 avril au 16 mai 2015

Eirik et Berg, deux frères que tout oppose, découvrent leur père mort dans son fauteuil. Ils arrivent trop tard pour un dernier adieu. Démunis face au corps sans vie, accablés par la puanteur de l’appartement jonché de détritus, les deux frères préfèrent les mots aux actes…

Les deux frères se disputent, se provoquent, se réconcilient et se confient leurs angoisses enfouies depuis des années.

La découverte de poèmes et de bouts de papier écrits par la main du père dévoile un visage qu’ils ne soupçonnaient pas.

Note d’intention d’Olivier Martinaud, metteur en scène

Face à Eirik et Berg, ces deux clowns tristes qui attendent sans savoir qui ou quoi, qui se consolent et se donnent des coups, nous ne savons pas s’il faut rire, pleurer ou se reconnaître. C’est là le tour de force de Nis-Momme Stockmann: parler crûment et simplement d’une réalité complexe avec une théâtralité inédite. Les inquiets et les brutes réussit à aborder des thèmes difficiles comme les conflits de loyauté dans la famille, l’incapacité à faire face à la mort le moment venu, mourir dans la dignité ou plus généralement le sens de l’existence dans une Europe en perte de repères.

Stockmann montre aussi en toile de fond comment la société de profit agit sur l’intime, défait les liens entre les individus, et fabrique de la solitude et de l’isolement. Loin de plonger dans le drame ou la tragédie, l’intensité et l’humour de son écriture nous sauve du désespoir. Pour reprendre le critique allemand Gerhard Stadelmaier dans la revue Theater Heute : « Même s’il n’y a plus d’espoir nulle part, là où Stockmann apparaît, l’herbe repousse. » 
 
Olivier Martinaud, metteur en scène

Né en 1978 à Montluçon, Olivier Martinaud sort en 2004 du Conservatoire national supérieur d’art dramatique où il a notamment pour professeurs Éric Ruf, Joël Jouanneau, Jean-Marie Patte, Philippe Garrel et Gérard Desarthe. Comédien,
il tourne à la télévision et au cinéma, joue au théâtre et enregistre des textes à la radio pour les émissions et les fictions de France Inter et de France Culture. En 2008 il met en scène Imbécile, une comédie musicale d’Olivier Libaux, au Café de la danse à Paris et aux Francofolies de La Rochelle. Avec sa compagnie « garçon pressé », il travaille sur les écritures de Federica Iacobelli, Dea Loher, Christophe Pellet, Thomas Bernhard et Frédéric Vossier. En 2014, il met en scène et joue au Lucernaire Mes prix littéraires de Thomas Bernhard, avec Claude Aufaure et Laurent Sauvage. Il vient d’enregistrer une fiction sur Jim Morrison pour France Culture dans une réalisation de Laure Egoroff.
 

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