Retour de Circulation(s) au CENTQUATRE
|
Retour de Circulation(s) au CENTQUATRE Jusqu’au 5 mars 2017 Du mercredi au dimanche (hors vacances) Du mardi au dimanche (en période de vacances) Tarif plein : 5€ Réservation par tél. au 01 53 35 50 00 Le 104 |
Après le succès de l’édition 2016 (avec 50 000 visiteurs), le CENTQUATRE accueille, du 21 janvier au 5 mars, pour la septième édition du festival de photographie Circulation(s). Un évènement rare qui fait briller révèle de jeunes talents à aller voir absolument ! Au programme : des photographes jeunes, talentueux, avec leur identité propre et qui montrent la diversité de la photographie européenne d’aujourd’hui. L’association Fetart a pour objectif de faire la promotion des photographes émergents en leur donnant une première occasion d’exposer leur travail. Une belle programmation Après un appel à candidature à l’échelle européenne diffusé auprès des structures européennes liées à l’image (institutions, festivals, écoles, galeries, médias), des artistes ont été sélectionnés, parfois invités, et réunis autour de cet événement débordant de créativité. Une carte blanche a été donnée au parrain de l’édition 2017, Hercules Papaioannaou, conservateur du Musée de la photographie de Thessalonique. Au total 51 photographes présenteront leurs travaux, à travers des expositions, projections et installations.
Le festival c’est aussi des événements, des lectures, des soirées… De plus le festival a su se démarquer en créant un espace dédié aux plus petits, idéalement pensé, Little Circulation(s). Durant les week-ends, il y est possible de se faire tirer le portrait et de repartir avec un tirage signé, grâce au Studio Photo. Coups de cœur !
Les deux artistes Johanna Benaïmous & Elsa Parra (France, artistes invitées) se photographient ensemble ou séparément, comme pour établir un kaléïdoscope d’individualités. Bien que les 23 portraits ne se ressemblent pas, ce sont toujours les mêmes femmes devant l’objectif. En revêtant les vêtements de leurs personnages, ces artistes dépassent le simple déguisement : elle incarnent leurs sujets, dans un travail qui touche à la performance théâtrale. Des portraits d’un grande force !
[Crédits Photos 1 et 2 : © Festival Circulation(s) / Photo 3 : © Corentin Fohlen / Photo 4 : © Sonja Hamad] |
Articles liés

“Tamam !” : les œuvres sur papier de Turabi Yazar et Antoine de Vilmorin s’exposent à la Galerie Eberwein
À l’occasion de cette première exposition, Turabi Yazar et Antoine de Vilmorin présentent un ensemble d’œuvres sur papier, réalisées entre Istanbul et Paris ces trois dernières années. À découvrir du 5 au 22 décembre 2025 à la C/O Galerie...

NANNA, la nouvelle péniche du groupe Artflux sera entièrement consacrée à la littérature, au pied de Notre-Dame de Paris
Le groupe Artflux lance sa nouvelle adresse culturelle d’exception : une péniche entièrement dédiée à la littérature, ouverte à tous, au pied de Notre-Dame de Paris. Après avoir fait rayonner l’art urbain avec Fluctuart, la photographie contemporaine avec Quai...

“Notre Dame de Paris”, un spectacle merveilleux pour les fêtes
La belle Egyptienne Esmeralda, le bossu Quasimodo, le diabolique Frollo et le rayonnant Phœbus, tous les héros du roman de Victor Hugo se retrouvent sur le plateau de l’Opéra Bastille, avec la foule parisienne, dans des costumes d’Yves Saint-Laurent,...

Jusqu’au 5 mars
La jeune photographie contemporaine est dans tout Paris. Pour la première fois, le festival s’associe aux lieux de la capitale qui soutiennent et défendent la jeune photographie contemporaine. Ce n’est pas pour rien qu’il s’appelle Circulation(s) !
Avec sa série Lumane Casimir, Corentin Fohlen (France, sélection du Jury) dévoile un projet de ville nouvelle qui avait été pensé suite au séisme ayant frappé Haïti en 2010. Seulement, avec le manque de travail, l’eau non potable, l’électricité inégalement répartie et le manque d’espace pour les familles, cette idée n’a pu voir le jour comme prévu. Depuis, le photographe est retourné sur les lieux chaque année, pour y mener une réflexion sur les conséquences de la main-mise internationale, ce qui nous permet de penser différemment ce pays aux couleurs remarquables.
Dans une série appelée Jin-Jiyan-Azadi (Women, Life, Freedom), l’Allemande d’origine syrienne Sonja Hamad (sélection du Jury) montre des femmes kurdes qui combattent le groupe Etat islamique. En effet, environ un tiers des combattants kurdes du Rojava sont des femmes. Ces photographies, témoignent de leur vie face à la mort, des vies emplies d’amour pour leur terre natale, de leur peuple, de leur famille… On pourrait y voir l’un des plus singuliers mouvements féministes. Un émouvant témoignage !



