Exposition « Rings on fire » – Stani – Galerie Charron
Stani est un artiste qui a su développer une approche esthétique qui lui est propre. Malgré́ un univers très personnel, il puise ses références chez des grands maîtres comme Basquiat. L’emploi de couleurs vives et contrastées associées à une ligne graphique et dynamique apportent de la profondeur à ses toiles. La combinaison de l’acrylique et du pastel crée une pigmentation riche et généreuse mettant en lumière les personnages de ses œuvres.
A mi-chemin entre l’art brut et l’art urbain, Stani donne du rythme à ses peintures en y ajoutant des mots à la craie semblables à des griffonnages juvéniles créant ainsi un langage universel imprégné́ de la rue. Cet artiste entretient une fascination pour les lettres, les mots. Ces écritures ne sont pas dénuées de sens, elles sont chargées de significations cachées. Nous pouvons citer en exemple le mot « wild » qui est présent à plusieurs reprises dans ses œuvres ou encore le mot « emotion » utilisé à fin satirique dans sa peinture King robot.
D’un geste instinctif et énergique, il dépeint son quotidien, conférant à ses toiles un caractère autobiographique. C’est dans la rue, au gré́ de ses rencontres, de ses voyages et de son ressenti que Stani alimente son art et trouve une abondance de supports. Ses œuvres font donc écho à son passé. Il improvise à partir de sujets récurrents comme par exemple son chien Doggy ou bien son inspiration féminine et muse Tina.
Il choisit de développer une écriture libre, primitive et anarchique pour évoquer la culture populaire, l’art urbain et l’énergie de la rue. Les formes géométriques créent un univers robotique. Le primitivisme pictural dialogue avec un univers post-moderne.
Ses œuvres sont non seulement esthétiques mais thématiques. Il aborde des faits sociétaux avec un ton léger afin de faire passer et exprimer des messages libertaires. L’artiste utilise son art comme médium de communication pour exprimer sa philosophie de vie et ses rébellions contre la société́ moderne. En effet, nous pouvons penser à la phrase « life is a fake » tirée du tableau Music Paradise.
Pour la série Rings of Fire, l’artiste se renouvelle en peignant sur un support atypique, celui de plateaux circulaires en peaux synthétiques qui sont initialement utilisés pour des instruments musicaux comme la batterie. Ces nouvelles œuvres font écho en particulier à la culture électronique berlinoise.
[ Source : communiqué de presse ]
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