Le Journal d’un fou, une nouvelle qui résonne encore – Théâtre Studio
Comment un employé du plus bas niveau, quelqu’un de presque invisible, peut soudainement devenir une force destructrice dangereuse pour le public?
C’est cette question que posent Oskaras Korsunovas et Eimantas Pakalka dans le monologue du Journal d’un fou, basé sur la nouvelle éponyme de Nikolaï Gogol.
Cette histoire, écrite au XIXeme siècle résonne plus que jamais au début du XXIeme…
Oskaras Koršunovas à propos du spectacle;
«Un homme qui cherche désespérément à être normal et essaie coûte que coûte de ressembler à tout le monde perd inévitablement son identité. Paradoxalement, en perdant sa singularité, ce dernier devient de plus en plus radical, puisqu’à s’être tellement impliqué dans un schéma de normalité, il ne peut plus tolérer l’étrangeté. Les gens étranges et « les monstres » deviennent maintenant ses ennemis, il voit l’étrangeté même dans les choses les plus simples. Une personne qui s’est perdue, qui s’est fondue dans la société comme un caméléon au point de s’y dissoudre, devient un mégalomane qui représente un danger pour la société. »
Le metteur en scène explique que le mécanisme de la pièce le fascine car il permet au plus bas commis de faire des plans dignes des plus grands dictateurs du monde. Plus que cela, cette matrice fonctionne toujours très bien.
[Source : communiqué de presse]
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