Le Fils – une création ambitieuse au Théâtre du Rond-Point
Touche pas à mon Christ.
Catherine, pharmacienne, travaille à l’officine de son mari, propriétaire des murs. Bretagne d’aujourd’hui. Deux fils : l’aîné glisse vers le Front National, le cadet préfère la musique, la douceur. Catherine suit un prêtre, manifeste contre un spectacle dont elle ne sait rien, Sur le concept du visage du fils de Dieu de Romeo Castellucci. «Blasphème !», crie-t-on. Elle suit la pente des intégristes religieux, refuse de vendre des produits contraceptifs, rejoint la «Manif pour tous», se laisse convaincre que «l’homosexualité, ça se soigne», et que Marine Le Pen n’est pas le diable. Elle intègre une certaine bourgeoisie provinciale, caste combative qui veut le bien du monde et la paix sur la terre, débarrassée des déviants. Elle milite, elle revit, elle trouve sa place.
Des lumières chaudes, un clavecin. On voit la pharmacie, l’église, les chambres des garçons et le drame arriver. La mère, aveugle, précipite la catastrophe. Entre deux prières de rue organisées par les «veilleurs», elle perd pied.
[Source : communiqué de presse]
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