“Les Fils qui se touchent” : un documentaire de Nicolas Burlaud, au cinéma le 19 février
A 50 ans, le cinéaste est frappé d’une épilepsie foudroyante, conséquence d’un dysfonctionnement de son hippocampe, l’organe qui façonne les souvenirs. C’est l’occasion pour lui de revenir sur la mémoire collective et alternative que lui et ses acolytes fabriquent depuis 25 ans au sein d’une télévision de rue. Quand ces deux récits se croisent, il est question de choix et d’oublis.
Extrait de l’entretien avec le réalisateur :
Le film est le fruit de la rencontre de deux expériences : celle de la maladie, d’un trouble découvert à l’intérieur de ton cerveau, et celle d’une mémoire collective filmée et conservée par la télévision locale marseillaise Primitivi. Comment est venue l’idée de faire se toucher ces deux fils ?
Il y a plus de deux fils qui se touchent dans le film, mais cette connexion principale s’est faite lorsque j’ai été touché par une crise d’épilepsie brutale et inattendue. En faisant des recherches pour comprendre ce qui m’arrivait, on a découvert une petite bille de métal dans l’os de mon crâne. On retrouve cet éclat de plomb dans une chronique de Primitivi tournée au Vénézuela, où j’apparais le visage en sang après avoir été atteint par un tir de la Police de Caracas. J’ai trouvé incroyable cette histoire, un vrai scénario de fiction ! Puis on a découvert que mes crises étaient causées par une petite lésion sur mon hippocampe, cet organe cérébral qui fabrique les souvenirs. Mais moi aussi je fabrique des souvenirs en travaillant pour une « télévision de rue » !

Les fils qui se touchent © Les Alchimistes
A propos de Nicolas Burlaud :
Nicolas Burlaud est né à Clermont-Ferrand en 1973. Après des études en audiovisuel, il se spécialise dans le montage et la réalisation. Il suit depuis plusieurs parcours parallèles en travaillant pour la télévision, le cinéma documentaire, le théâtre de rue ou les installations multimédias. Il fonde en 1998 «Primitivi, télé-vision locale de rue», association militante et revendicative. Il participe depuis activement aux nombreuses et éclectiques activités du collectif. Il a réalisé plusieurs longs métrages documentaires engagés, comme La fête est finie, critique au vitriol de l’année «Marseille, Capitale européenne de la Culture» sorti en 2015 ou La bataille de la Plaine, co-réalisé avec Sandra Ach et Thomas Hakenholz, sorti en salle en 2020.
[Source : communiqué de presse]
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