Sur les traces d’Elyx, pionnier du digital street art
|
Que la lumière soit ! Jusqu’au 31 août 2014 Entrée libre Fondation EDF |
Héros transmédia, Elyx est un petit personnage tracé au fil et inventé en 2011 par l’artiste Yacine Ait Kaci, co-fondateur du collectif Electronic Shadow. Un travail hybride mêlant photographie et dessin croqué sur le vif… Du digital street art !
Qu’est-ce que le digital street art ? Des œuvres réalisées dans la rue qui se déploient ensuite sur les médias sociaux comme Facebook, twitter, etc… Mais Elyx existe vraiment. « C’est lui qui est désormais invité à des vernissages et des événements prestigieux où on aile à le voir réagir. Cela commence à me dépasser », affirme Yacine Ait Kaci. Sur les réseaux sociaux, les internautes entrent en relation avec lui et s’en amusent. Elyx est également en train de devenir une œuvre collaborative évoluant dans un espace décalé et poétique. En effet, Yacine Ait Kaci met régulièrement à disposition des dessins que les internautes peuvent télécharger pour partager leurs propres mises en situation, partout dans le monde.
A Paris, Yacine Ait Kaci visite les expositions au Grand Palais, « Robert Mapplethorpe » et « Moi, Auguste » – à voir jusqu’au 13 juillet-, puis il est invité à l’Espace de la Fondation EDF à Paris, à l’inauguration de l’exposition de design lumineux « Que la lumière soit ! ». Une dizaine de photos de ses aventures sont prises au gré de ses surprises, elles sont ainsi postées sur Instagram et Facebook pour le plus grand bonheur de ses fans. Alexia Guggémos ➢ https://www.facebook.com/Elyx.Yak |
Articles liés

“Vade Retro” le nouveau film d’Antonin Peretjatko en salle le 31 décembre
Norbert, vampire de bonne famille aristo-réac, doit trouver une femme de sang pur à mordre et à épouser s’il veut survivre et ne pas être renié par ses parents. Envoyé en bateau au Japon, accompagné de son valet gardien...

Célébrez le Nouvel an avec l’Orchestre Lamoureux à la Salle Gaveau
L’Orchestre Lamoureux vous invite à célébrer la nouvelle année à la Salle Gaveau avec une série de concerts aux accents viennois. À la fois soliste et cheffe d’orchestre, la brillante musicienne italienne Vanessa Benelli Mosell mène la danse, du...

“Tout va mâles ?” le nouveau spectacle d’Alex Goude au Grand Point Virgule
Après, « Théatrouille », « Timéo » et « Ménopause », venez découvrir le nouveau spectacle musical d’Alex Goude, dédié aux problèmes des hommes… Thomas, 58 ans, PDG d’une agence de pub, Romain, 42 ans, bibliothécaire, Jérémy, 25 ans, coach sportif, n’ont absolument rien en...

Il y a du Keith Haring – avec son célèbre bébé rayonnant- dans ce petit bonhomme au trait stylisé et à la forme dynamique très expressive créé par Yacine Ait Kaci. L’artiste dessine son personnage sur un carnet de croquis, le faisant réagir sur le vif à son environnement. Puis, armé de son appareil photo, connecté au réseau Wifi, il le met en scène dans les situations les plus insolites. Dans un déplacement de l’identité, ce n’est pas un autoportrait que réalise Yacine Ait Kaci mais une photographie d’Elyx, la part dessinée de lui-même. Une forme de « selfie » (déclinaison du terme anglais self, « soi »), où seule figure la main de l’artiste tenant le dessin de son personnage et non son propre visage. « La photographie numérique, c’est le poumon du monde », déclare l’artiste enthousiaste !
Suivons-le à Paris s’amuser au Grand Palais, visitant les expos « Robert Mapplethorpe » et « Moi, Auguste » – jusqu’au 13 juillet-, et « Que la lumière soit ! » à l’Espace de la Fondation EDF, jusqu’au 31 août. 



