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Exposition 1986 – 2016 Remembering Chernobyl – Robert Polidori – galerie Karsten Greve

25 août 2016
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Exposition 1986 - 2016 Remembering Chernobyl - Robert Polidori - galerie Karsten Greve

1986 – 2016 Remembering Chernobyl

Œuvres de Robert Polidori

Du 27 août au 8 octobre 2016

Du mardi au samedi de 11h à 19h

Vernissage le samedi 10 septembre de 18h à 20h

Entrée libre

Galerie Karsten Greve
5 Rue Debelleyme
75003 Paris
M° Saint-Sébastien-Froissart

www.galerie-karsten-greve.com

Du 27 août au 8 octobre 2016

La Galerie Karsten Greve Paris a le plaisir d’annoncer Remembering Chernobyl, exposition photographique consacrée au travail de l’artiste canadien Robert Polidori en hommage aux trente ans de la catastrophe nucléaire survenue en Ukraine le 26 avril 1986.

À travers un parcours de vingt-deux œuvres, l’artiste présente un panorama des environnements urbains et naturels touchés de près par l’explosion du réacteur numéro 4 ayant conduit à la propagation d’une quantité colossale d’éléments radioactifs dans l’atmosphère. Grace à l’obtention d’un permis dérogatoire, Robert Polidori est autorisé à pénétrer en 2001 au sein de la zone d’exclusion nucléaire établie à l’époque par l’armée soviétique qui s’étend sur une superficie de 2600 km2 en incluant notamment la ville de Pripyat, construite en 1970 afin d’héberger les employés de la centrale nucléaire. Quinze ans après les clichés pris de la centrale par Anatoly Rasskazov, premier photojournaliste à saisir l’ampleur du désastre, Robert Polidori a parcouru les étendues inhabitées de Tchernobyl et Pripyat et immortalisé les séquelles profondes laissées par l’activité humaine.

Empreinte de mélancolie, la série baptisée Zone of Exclusion prend acte de l’état d’abandon et de délabrement des espaces périphériques à l’épicentre de la catastrophe. Evitant tout sensationnalisme, l’artiste livre un regard pudique lié à l’absence de mise en scène des sujets, au recours à un éclairage naturel ainsi qu’au choix d’un rendu général brut et fidèle à la réalité. Que les prises de vues soient faites en intérieur, au sein d’écoles, maternités, jardins d’enfants, hôpitaux, ou en extérieur, à proximité de la centrale nucléaire, Robert Polidori parvient à saisir l’atmosphère particulièrement angoissante de cette région devenue silencieuse et figée dans le temps et rend aisément palpable la dangerosité inhérente à ces lieux.

Ses photographies sont autant de témoignages d’un passé récent, des vestiges d’une activité industrielle et économique mais aussi sociale en ce qu’elles documentent ce qu’était le quotidien de la communauté de près de 50 000 habitants installée à Pripyat. Cet aspect généralement méconnu du grand public est ici au centre du travail de l’artiste. Même si certains objets demeurent en partie intacts tels les manuels scolaires, photos de Lénine ou encore ces masques à gaz visibles en arrière-plan dans l’une des Classroom in Kindergarten #7, Golden Key, Pripyat ; l’état de délabrement des espaces intérieurs et le chaos ambient attestent néanmoins de la brutalité et de la précipitation des évacuations.

La présence, dans l’œuvre de Polidori, de ces reliques de l’empire soviétique alors proche de la déliquescence apparait dès lors comme une métaphore de l’évolution politique du bloc communiste : Pripyat ville moderne par excellence, aux infrastructures de qualité n’est plus que ruine, décombres et abandonnée à un futur pour le moins incertain.

Robert Polidori est né en 1951 à Montréal. Dans les années 1970, il s’est établi à New York, où il a commencé par travailler aux Anthology Film Archives sous la direction de Jonas Mekas. En 1980, il a obtenu le master de la State University of New York. Déjà à deux reprises, il s’est vu attribuer le prix Alfred Eisenstaedt Award, qui récompense des photographes de magazines (en 1999 et 2000). Le World Press Award lui a été décerné en 1998 pour son reportage photographique sur la construction du Getty Museum, et le Communication Arts Award lui a été attribué en 2007 et 2008. Les travaux de Polidori font partie des collections de nombreuses institutions, notamment du Metropolitan Museum of Art et du Museum of Modern Art, à New York, ainsi que du Victoria & Albert Museum, à Londres, et de la Bibliothèque nationale, à Paris. Robert Polidori vit et travaille à New York et à Los Angeles.

A découvrir sur Artistik Rezo :
– Vernissages – Paris – Septembre 2016

[Source texte et visuel : © Galerie Karsten Greve © Robert Polidori ]

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