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Expo de l’été : Fernand Léger au Musée des Beaux-Arts de Nantes

12 juillet 2014
1858 Vues
leger

Fernand Léger : reconstruire le réel

Jusqu’au 31 août 2014
Du lundi au dimanche de 10h à19h

Du 1er au 22 septembre 2014
Tous les jeudis de 10h à 20h

Du 1 septembre au 22 septembre 2014
Tous les lundi, mercredi, vendredi, samedi, dimanche de 10h à18h

Tarifs :

Plein tarif : 5€
Tarif réduit : 3€

Titulaires du Pass du Voyage : Gratuit

Titulaires du Pass Nantes : Gratuit

Pour plus d’informations sur le Pass Nantes, cliquez ici

Non accessible aux personnes en fauteuil ou avec une poussette

Personne à mobilité réduite : accompagnement recommandé

Chapelle de l’Oratoire
Place de l’Oratoire
44000
Nantes

@MuseedArtNantes

Jusqu’au 22 septembre 2014

A partir d’un tableau de Fernand Léger acquis en 1948, Blandine Chavanne, directrice du musée des Beaux-Arts de Nantes, a eu la bonne idée d’organiser à la Chapelle de l’oratoire une exposition autour des œuvres de Fernand Léger réalisées entre 1924 et 1946.

Fernand Léger (1881-1955) en machiniste de l’art moderne, est connu pour ses couleurs primaires et lignes claires assemblées en une mécanique parfaitement huilée. Mais le Normand appréciait aussi, comme ses amis surréalistes, le hasard et les rapprochements aléatoires sur la toile, comme dans Joconde aux clefs (1930) présentée dans l’exposition.

Fernand Léger, surréaliste ? Exilé aux Etats-Unis en 1940, Fernand Léger participe à l’exposition « Artists in exile » à la galerie Pierre Matisse à New York, en 1942, aux côtés de Marcel Duchamp et de Man Ray, affichant ainsi ses liens de complicité avec les Surréalistes. Mise en place d’objets flottants, motifs biomorphiques, rencontres fortuites et aléatoires entre les objets… confirment cette intuition. Mais c’est surtout à travers le cinéma que l’on perçoit un esprit commun d’invention. L’exposition présente deux films de celui qui aurait voulu être cinéaste : Le Ballet mécanique (1924) et La Fille au coeur préfabriqué (1944).

Dans la salle dédiée aux dessins, les esquisses font le lien avec les tableaux révélant les recherches formelles permanentes du peintre. Le processus créatif de Fernand Léger est présenté avec clarté, à travers une scénographie bien menée et un papier peint joliment trouvé imitant le béton, un matériau cher à l’artiste. Sans aucun doute, l’une des expositions incontournables de l’été !


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