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L’homme est une femme comme les autres, une exposition photographique organisée par l’INSEEC

27 octobre 2015
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photo

L’homme est une femme comme les autres, une exposition photographique organisée par l’INSEEC

Commisseriat : Xie Bing, Jasmine Busson, Morgane Delpirou, AnnaMaria Franceschini, Miki Imai, Yangzi Li, Eléonore Marie, Martina Negro, Marion Richard, Xiaoling Shi, Claire Trentesaux, Nadia Wu, Serena Zammattio, Lingxuan Zhao

Du 5 au 28 novembre 2015

Entrée libre

INSEEC MsC & MBA
10 rue Alibert
75011, Paris
M° Goncourt

https://masters.inseec.com/

photo copieDu 5 au 28 novembre 2015

 

Dans le cadre des Rencontres Photographiques du 10e arrondissement à Paris, les étudiants du MANI (Marché de l’art et Négociation à l’International) de l’INSEEC sont heureux de vous présenter l’exposition de Sabrina Mariez, L’homme est une femme comme les autres. Dix photos sont exposées de façon théâtrale et parodique, sur la chanteuse travestie Lachantal Peemzhawell qui vit la banalité quotidienne de la vie d’une femme.

 

A l’origine du travail de Sabrina Mariez, il y a l’attirance de l’artiste pour le travestissement, les transsexuels et leurs mystères. La photographie et sa démarche artistique lui ont permis de connaître ce milieu marginalisé, et qui se dérobe d’ordinaire à la plupart des regards extérieurs. Sabrina Mariez commence alors à photographier certains d’entre eux pour sa série Je est une autre, dans une mise en scène discrète, entre leur vie quotidienne et leur aspiration à être une autre.

 

Lors de ses recherches, Sabrina Mariez fait la connaissance de Lachantal Peenzhawell, chanteur de rock, travestie, «qui a besoin d’être une femme pour chanter». Elle découvre son univers, fantasque et fantastique, et décide de le mettre en scène pour une nouvelle série, L’homme est une femme comme les autres. Placée dans un décor ultra saturé, elle reproduit les gestes quotidiens et fantasmés de la vie d’une femme : se maquiller, faire les courses, promener les enfants. Mais plus qu’une simple description des différents rituels féminins, certaines photographies la voient s’injecter du botox, suivre un régime, ou accomplir ses devoirs conjugaux.

 

Dans ces décors de théâtre, les couleurs vives et acidulées contrastent avec la lassitude du personnage, qui agit par convenance plutôt que par envie, reproduisant «les clichés» de la vie d’une femme. Au-delà de la question du travestissement, l’artiste nous invite, avec un humour discret, à réfléchir sur nos conceptions de l’identité et du genre, ainsi que sur les normes sociales qui pèsent sur les femmes : diktats de la beauté, de la minceur, de la performance dans leur rôle de femme et de mère. «En plaçant un homme travesti dans ce rôle, je casse les conditionnements sociaux, je relance le débat sur le genre et la transsexualité, je revendique la liberté d’être différent, de vivre sa vie comme telle dans l’acceptation de tous, loin du conformisme générale.» Sabrina Mariez.

 

Grâce à sa formation et sa maîtrise technique, la photographe a une démarche bien précise pour réaliser la série L’homme est une femme comme les autres. Elle travaille avec un appareil japonais du début des années 1990, le Mamiya 6 afin de bénéficier de sa forme géométrique favorite : le carré. Après avoir développé 12 images par film, elle scanne les négatifs. Elle se concentre ensuite sur les couleurs qu’elle souhaite voir ressortir sur ses photographies grâce au logiciel Photoshop. Enfin, elle développe ou fait développer pour les plus grands tirages ses photographies chez un professionnel. Sabrina Mariez nous dévoile ainsi 10 tirages carrés de 50 x 50 cm entourés chacun d’un cadre blanc. Son format et sa forme permettent ainsi de mettre en valeur ses couleurs saturées et son sujet, et cela, de la manière la plus éblouissante qui soit.

 

Du 5 au 28 novembre 2015, Sabrina Mariez met en lumière sa vision de «la femme» au MSc & MBA INSEEC Paris, France. Loin du conformisme général, elle permet de relancer le débat sur le genre ainsi que de revendiquer la liberté de pouvoir être différent.

 

[source du texte : communiqué de presse ; crédit visuel : Sabrina Mariez]

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