“Le Bel Indifférent”, avec Romane Bohringer et Tristan Sagon, au théâtre de L’Atelier
Après “Les Parents Terribles”, Christophe Perton prolonge l’exploration de l’œuvre de Jean Cocteau en imaginant cette tragi-comédie musicale aux sonorités pop sur le thème des amours toxiques. Jean Cocteau écrit “Le Bel Indifférent” pour Edith Piaf qui laisse sa place ici à Romane Bohringer incarnant une chanteuse d’aujourd’hui…
Ce soir-là, en tournée de concerts, elle rentre aussitôt dans sa chambre d’hôtel et attend ce jeune homme auprès duquel elle espère tant pouvoir se blottir, et se sentir protégée. Mais quand finalement il la rejoint et refuse de lui parler, elle, lucide, décide d’affronter la vérité et de laisser son cœur se déverser.
Cocteau écrivit deux version de ce récit, un texte pour le théâtre, un autre pour des chansons.
Christophe Perton compile ici les deux pour imaginer cette comédie musicale résolument moderne.
Note d’intention du metteur en scène
“Le Bel indifférent s’inscrit dans un projet d’une trilogie autour de trois portraits de femmes dessinés par Cocteau, où l’Amour et la Mort se mélangent et se fondent comme une drogue puissante et vénéneuse. Ce thème déjà central dans la relation mère/fils dans les Parents terribles se déploie à nouveau ici dans le récit d’un amour toxique entre une chanteuse célèbre et son jeune amant. Cocteau aime les femmes, il les comprend, il s’empare de leurs corps et fait vibrer les âmes meurtries par la sensualité de sa poésie. Sur la scène plane le fantôme d’Edith Piaf, éternelle amoureuse désespérée, cherchant le contrepoint d’une vie faite d’excès et de paroxysme, dans le graal amoureux susceptible d’offrir l’oasis de paix. Mais derrière la beauté angélique des visages aimés se dissimule l’enfer. Les puissances tragiques et universelles de l’amour et de la mort surgissent alors pour s’affronter et la poésie de Cocteau se mêle ici aux accents d’une musique pop, nous embarquant dans l’émotion d’une chanteuse, d’une actrice, d’une femme qui jette toutes ses forces dans la bataille et tente de repousser la solitude pour hurler son amour, sa joie et son désir de vivre libre.” – Christophe Perton
[Source : communiqué de presse]
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