Le rappeur parisien Chiloo sera sur les devants de la scène à la Maroquinerie le 2 décembre
Du haut de ses 19 ans, Chiloo fait partie de ces artistes qui ont trouvé dans la musique un moyen d’expression indispensable. “Écrire, c’est le seul truc que je fais à peu près correctement, et ça me fait du bien”, confie-t-il. Originaire de Paris, le jeune homme grandit au rythme des albums de Charles Aznavour, Jacques Brel et Martin Rappeneau, que ses parents passent en boucle à la maison.
Son amour pour le rap naît au collège, lorsqu’il découvre les textes de Booba, Nekfeu, la Sexion d’Assaut. Inspiré par ces grandes figures de la scène française, le garçon commence à écrire ses premiers textes au lycée, couchant sur papier ses états d’âme les plus enfouis. “Et puis à un moment, j’ai eu envie que ces textes soient entendus, poursuit-il. Je me suis dit que, peut-être, ils feraient du bien à d’autres que moi.” Alors, fin 2018, Chiloo se met à partager des freestyles sur son compte Instagram. Ces derniers attirent très vite l’attention, et le propulse sous les projecteurs de comptes influents.
100 000 abonnés plus tard, et désormais entouré d’une équipe composée du directeur artistique Pierre Enderlen, du compositeur Pierre Michelet et du producteur Sélim Bousbaine, Chiloo sort début 2020 son premier single “Promesses à tenir” avec lui, il pose les bases de son ADN musical : un rap brut, introspectif, marqué par une forte dose de spleen, qui nous immerge au cœur de son vécu parfois torturé. “J’écris toujours sur des choses que j’ai expérimentées ou ressenties”, commente-t- il. Ce qui l’inspire aussi, ce sont ces faits d’actualité qui le révoltent. Sur “L au pluriel”, son second single paru à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le rappeur dénonce avec puissance les féminicides, exposant le caractère engagé de ses écrits.
Fort de ces premières sorties, le Parisien dévoile aujourd’hui son premier EP : Promesses à tenir. Cinq morceaux via lesquels il exorcise ses colères (“Bipolaire”), ses déceptions amoureuses (“Dessein”), ses craintes (“Vice”), et qui lui permettent d’opérer une profonde catharsis. Entre rap et chant, trap et inspirations bossa nova, Promesses à tenir expose également toute la richesse mélodique de Chiloo. Si son univers se veut majoritairement sombre et mélancolique, le prometteur artiste nous entraîne aussi, à l’aide d’un titre comme “Laissez passer”, dans des atmosphères beaucoup plus enjouées et solaires signifiant ainsi, à l’aide de son flow incisif, que la lumière finit toujours par surgir au bout du tunnel.
[Source : communiqué de presse]
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