L’emmerdante – Théâtre Essaïon
« Ceux qui ne pensent pas comme nous sont des cons » écrivait Brassens. Telle est la devise de Mathilde.
Mathilde est l’emmerdante. Elle se retrouve pour la 6ème fois à la PJ pour avoir manifesté et assumé un peu trop fort ses convictions. Louis est l’inspecteur qui va la mettre pour la 6ème fois en garde à vue. Pendant l’interrogatoire, il sera vite désarçonné par le comportement de Mathilde qui va le mettre face à des vérités sur la société qu’il n’a pas vraiment envie d’entendre.
Mais au final, qui interroge vraiment qui ?
Note d’intention
« L’emmerdante » peut faire penser à la chanson de Brassens « Misogynie à part », dans laquelle l poète se donne un malin plaisir à faire référence aux emmerdeuses, aux emerderesses, etc.
Mais « L’emmerdante » est d’abord une pièce sociale traitant de multiples sujets, qui sont débattus par les deux personnages, sans jamais dicter de conduite à suivre. De l’Allemagne nazie à la disparition du zébu de Madagascar, en passant par Robespierre et la peine de mort, les avis et les convictions fusent pour laisser le spectateur sur sa propre raison. Les thèmes abordés comme l’homosexualité ou le handicap sont des sujets qui nous touchent particulièrement par leur inconcevable injustice actuelle. Pourtant aucune leçon ne veut être donnée. Il s’agit de confronter deux intelligences, deux natures, deux dérisions et deux manières de réagir face aux problèmes auxquels chaque humain doit faire face aujourd’hui. Deux personnalités fortes s’opposent : Mathilde est l’Emmerdante… C’est une battante, anarchiste, moderne, plutôt politiquement incorrecte qui défend ses idées extrêmes avec pertinence, force et humour face à Louis, un quinquagénaire fraîchement divorcé, dont les opinions deviennent de plus en plus pessimistes avec l’âge et ses expériences de la vie. Malgré leurs idéologies divergentes, la garde à vue va se transformer en conversation, qui va amener ces deux natures à se confier plus qu’ils ne l’avaient prévu… jusqu’à s’apprécier sincèrement lorsqu’ils découvrent leur admiration commune pour Brassens. Il pourrait être son père, elle a l’âge d’être sa fille et cette relation paternelle et bienveillante nous rappelle que même si le monde va mal, l’amour partagé, sous n’importe quelle forme, mérite finalement notre présence sur Terre.
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[Source : Communiqué de presse]
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