Luchini – Variations La Fontaine
Depuis Hugo, Baudelaire, Nietzsche et La Fontaine à La Maison de la poésie en 1996, cela fait près de vingt ans que l’ancien élève de Jean-Laurent Cochet s’est lancé, au sens le plus aventureux, dans une forme artistique à la ferveur inédite : des one-man shows popularisant des oeuvres parmi les plus exigeantes de la littérature française (de Céline à Louis Jouvet en passant par Chrétien de Troyes, Roland Barthes et Philippe Muray).
La réalisation du film Luchini Variations La Fontaine a été confiée à Yves Angelo, auteur notamment des longs-métrages Le Colonel Chabert et Les âmes grises.
Les dessinateurs Kuntzel+Deygas, à qui l’on doit notamment la campagne du dernier parfum Guerlain La Petite Robe Noire, signent la création graphique du livre-dvd de 44 pages, ainsi que les titres animés qui ponctuent le film.
« Interpréter, c’est aller jusqu’au bout, dans l’art musical comme dans l’art de l’acteur. Aller jusqu’au bout d’une connivence, d’une longue fréquentation, d’un approfondissement qui ne cesse d’alléger la parole écrite, la rendre claire afin de la rendre indispensable.
Alors, pour l’interprète arrivé à ce niveau, il n’y a plus de public, plus de projecteurs qui l’éclairent, plus de scène ni de caméras, il n’y a qu’un texte, face à lui, derrière lui, autour de lui, visible et parfois invisible, un texte avec lequel il va se confronter jusqu’au bout de lui-même, sans chercher à le saisir par la main où le prendre à la gorge, sans le flatter pour l’attendrir ou le violenter pour le mettre à terre, car le combat est trop inégal. Inégal dans sa conclusion parce que le texte n’en sortira vainqueur que si l’interprète s’en montrera capable : paradoxe sublime de l’Art de l’interprétation !
Ce film n’est pas un témoignage, en aucune façon : il est simplement et humblement le regard et la respiration émerveillés qui accompagnent un texte, une voix, un visage et un corps, à l’unisson. » (Yves Angelo)
« Un portrait dessiné : aux mains expressives de l’artiste sur scène répondent, de l’autre côté du miroir, des pattes de Bête imaginaire. Leurs gestes tracent des courbes sinueuses, autant de pistes et de chemins à suivre, en dessin dans le livret, et dans le film, sous forme de ponctuations animées. » (Kuntzel+Deygas)
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