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Martial Raysse (enfin) célébré par le Centre Pompidou

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Martial Raysse (enfin) célébré par le Centre Pompidou

Le 16 mai 2014

Le 16 mai 2014

Du 14 mai au 22 septembre 2014, le Centre Pompidou consacre sa première rétrospective à Martial Raysse. Le musée consacre ainsi l’un des grands artistes français de la seconde moitié du XXe siècle, aujourd’hui âgé de 78 ans.

D’abord intéressé par la littérature, Martial Raysse se tourne vite vers l’art, car il juge son discours plus universel. Autodidacte, sa pratique est empreinte de modernité, et les 200 œuvres exposées — peintures, films, sculptures, photographies, dessins — témoignent de cette volonté qu’a eue Martial Raysse de toujours de réinventer, en diversifiant ses recherches et ses techniques. À cet égard, il déclarait : « J’ai voulu un monde neuf, aseptisé, pur, et, au niveau des techniques utilisées, de plain-pied avec les découvertes technologiques du monde moderne ».

Raysse débute ainsi à Nice, et se lie d’amitié avec les artistes de la ville française — Ben, Arman, Klein. Toujours à la pointe de la recherche artistique, il intègre le mouvement des Nouveaux réalistes en 1960, créé à l’initiative de Pierre Restany. Son engagement au présent le pousse à éviter l’esthétique de l’abstraction formelle des années d’après guerres, et il s’intéresse rapidement aux objets de consommation. Ceci lui vaut le titre d’artiste pop, et effectivement, l’artiste se lie d’amitié avec Andy Warhol, Roy Lichtenstein ou Tom Wesselmann.

Cependant, très vite, le pop-art devient à son goût trop bourgeois : « Le pop art, maintenant, c’est le bon goût international, il est à la portée de tous les petits rentiers de la peinture, comme ce fut le cas pour l’informel. À fuir. »
Il reprend donc ses recherches, se lie d’amitié avec des groupes hippies, se remet au dessin, puis au cinéma, dans les années 1970. Enfin, les années 1980 sont  celles de ses détrempes sur toiles et de ses bronzes.

L’exposition du Centre Pompidou rend hommage à ces cinq décennies de recherche et d’innovation, et sort l’artiste du relatif silence dans lequel il s’est muré depuis quelques années.

Art Média Agency

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