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Théâtre des Nouveautés

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Théâtre des Nouveautés – 585 places

24, boulevard Poissonnière 75009 Paris

Métro : Grands Boulevards (lignes 8)

 

Réservations : 01 47 70 52 76

Administration : 01 47 70 52 77  –  Fax : 01 45 23 30 37

Mail : theatredesnouv@wanadoo.fr

Directrice : Denise Moreau-Chantegris

Attachée de presse : Sylvia Bonhomme

 

 

L’historique du théâtre

 

Le premier Théâtre des Nouveautés fut inauguré le 1er mars 1827 sur l’emplacement du passage Feydeau entre le théâtre du même nom et la Bourse.

 

Le spectacle inaugural se composait de Quinze et vingt ans, vaudeville en 2 actes et Le Coureur de Veuves, pièce en 3 actes imitée de l’espagnol. Le premier directeur, Langlois, n’avait d’autres connaissances du théâtre que celles que confère la puissance d’un riche rentier commanditaire. Aussi il fit bien rire tout Paris, en son théâtre des « nouveautés » où pendant des années il ne présenta que des reprises. L’affaire marchait mal jusqu’à l’engagement du célèbre et talentueux Potier. Avec lui, le public découvrit le nouveau théâtre. Il joua principalement La Maison du rempart de Mélesville, Henri IV en famille, Les Voyages du petit Jonas de Scribe… La troupe qui entourait Potier se composait de Lafont, Clozel, Philippe et… Virginie Déjazet qui incarna là Catherine Howard. Cependant en 1829 deux nouveaux directeurs, Bossange et Bohain, venant soutenir Langlois, essayèrent de relancer le théâtre, jusqu’à ce qu’il brûlât pendant la révolution de 1830.

 

L’exploitation de la salle ne s’améliorait pas malgré le filon des revues d’actualité, satiriques et politiques. Enfin le 22 novembre 1831, ce fut le coup de grâce. Dame Anastasie faisait interdire les représentations du Procès d’un Maréchal de France qui mettait en scène le maréchal Ney. Malgré le scandale causé, I’intérêt du public ne crût pas par la suite et le 15 février 1832 le Théâtre des Nouveautés fermait ses portes. La salle fut ensuite occupée par l’Opéra-Comique. Mais ceci est une autre histoire. Le pauvre Langlois avait englouti dans son aventure théâtrale la somme de onze cent mille francs ; en 1832 !
Ce premier échec du Théâtre des Nouveautés n’était pas définitif puisque le 17 avril 1866, plus de trente ans après, I’enseigne des Nouveautés reparaissait 60, faubourg Saint-Martin. Las ! Quelques mois plus tard, le 5 décembre, la salle brûlait entièrement sans que la direction eût même le temps de tenir une pièce mémorable…
La grande époque des Nouveautés se situe, depuis 1878, en deux temps. C’est un comédien, et de quelle renommée, Brasseur, qui reprit le flambeau du théâtre en faisant transformer une salle sise au 20, boulevard des Italiens où Chamfleury avait établi ses Fantaisies Parisiennes en 1865, inaugurée le 12 juin 1878 avec le vaudeville Coco de Clairville et Delacour dont la vedette était le directeur lui-même.
Contrairement à beaucoup d’acteurs, il sut se montrer un directeur de théatre habile et avisé. Pendant douze années il se dépensa sans compter autant sur scène que dans son bureau, jouant et montant un nombre impressionnant de vaudevilles, de revues de fin d’année et même d’opérettes. Pour perpétuer son nom, il avait un fils Albert Brasseur qui fut la grande vedette des Variétés au début de ce siècle.

 

http://www.theatredesnouveautes.com/

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