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Villes Invisibles – Centre D’Animation MJC Mercœur

23 avril 2010
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Villes_Invisibles

La première fois que j’ai lu Les villes invisibles, cette oeuvre m’a tout de suite «parlé» de la vie et de la mort. C’est la condition humaine qui est décrite dans chaque ville. Chaque individu est comme une ville. Ou bien chaque ville est comme un corps énorme et palpitant, en changement perpétuel. Avec son coeur, fait d’histoire et de souvenirs.
Avec ses viscères et ses égouts. Avec ses artères et les allées-venues quotidiennes de vies humaines.

La ville n’échappe pas au temps qui s’écoule. Ses murs lézardés en sont les stigmates de même que les rides sur un joli visage. À chaque instant, la ville se transforme. Le changement est l’unique et seul aspect constant de la Vie.

 

À la manière d’un musicien, il compose et joue chaque jour l’histoire de millions d’individus qui, eux-mêmes écrivent l’Histoire des civilisations. La ville est un macrocosme qui recueille des millions de «petits mondes» qui lui ressemblent.

 

Chaque ville porte un prénom de femme. Chaque ville a son iden¬tité qui la rend unique, comme chaque individu. Différente parmi les autres et différente d’elle-même à chaque instant qui s’écoule.  Voilà pourquoi, j’ai imaginé un spectacle entre le théâtre et la danse où les corps sont en mouvement perpétuel.

Les voix superposées et entrelacées vont parfois créer des atmosphères et des lieux, et d’autres fois elles vont raconter des histoires plus personnelles, d’hommes et de femmes. Des tableaux changeants qui parlent de l’Enfance, de l’Amour, de la Mémoire, du Désir, de la Vieillesse… Les villes invisibles, essai poétique sur la fuite du temps, saisit d’une façon extraordinaire la sensation de l’éphémère qui appartient à notre vie, et qui se mire dans les espaces, les bâtiments, les églises.
Les structures, les constructions et les espaces naturels naissent, grandissent, vieillissent et meurent à côté de l’Humanité. À leur propre vitesse, avec leur rythme lent et constant.

Villes Invisibles
Texte librement tiré de : « Les villes invisibles » d’Italo Calvino

Adaptation et mise en scène : F. Volchitza Cabrini

Avec :
Chloé Dervillé
Carine Odajima
Marianne Simon

Costumes : Angela Gastaldi
Création Lumière: Antoine Cherix
Musique originales : Les Basilico

Du 24 au 26 avril 2010
Plein tarif : 9 €
Tarif réduit : 7 €

Centre D’Animation MJC Mercœur
4, rue Mercoeur
75011 Paris
01 43 79 25 54
Métro : Voltaire ou Charonne

 

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