Jardins Secrets – Résidence Secondaire
Jardins Secrets De Collectif Barbès Paris Avec Aline Aune, Nour Awada, Jacques Girault, Cécile Chaput et Anne-Charlotte Finel Du 13 au 21 juin 2015 Ouvert samedi et dimanche, de 12h à 20h Entrée libre Résidence Secondaire FB : facebook/barbesparis |
Du 13 au 21 juin 2015 La Résidence Secondaire accueillera dès le 13 juin une exposition du collectif Barbès Paris avec les oeuvres d’Aline Aune, Nour Awada, Jacques Girault, Cécile Chaput et Anne-Charlotte Finel. Installation culinaire : Laura Schiffman. Commissariat : Jeanne Barral Approchez et tâchez d’entrer dans ce jardin. Cherchez-en la clé, et pénétrez dans ses bosquets. Promenez-vous, perdez-vous, avancez plus profondément dans ce dédale de plantes et de ruines. Ne craignez pas d’être voyeuriste, osez l’indiscrétion. Tentez de découvrir les secrets de ce lieu, tant physique que mental. Lieu physique, endroit dérobé, romantique par essence, aux abords d’un château hanté, rocailleux et labyrinthique, le jardin secret est le décor de scènes de galanterie et de viles intrigues. En trompe-l’œil, il est faux, artificiel, sans doute en contre-plaqué. On pense aux folies néo-gothiques, ces cachettes que l’on découvre le long de chemins bordés de ronces. Ce sont les jardins artificiels reconstitués en trompe l’œil dans les vivariums d’Aline Aune, et les constructions factices imaginées par Cécile Chaput pour tromper notre perception et faire croire à des volumes qui n’existent pas. Ce sont aussi ces paysages en reconversion, entre nature domestiquée et jungle urbaine, filmés par Anne-Charlotte Finel. Lieu mental, il est aussi la cachette du Moi, s’incarnant dans le journal intime qu’on ne dévoile jamais. Il est sensuel, personnel et onirique, comme le travail de Nour Awada. Il évoque les fantômes de nos vies et les efforts qu’on fait pour les enfouir très profondément. Géographie hybride et intime que l’on cache, au propre comme au figuré, sous une tente.Fermez à clé, et jetez-la dans la Seine avant de repartir. L’exposition se parcourt au détour de bosquets d’œuvres, en évoluant à travers des chemins créés par des cimaises, et le linge qui sèche, traçant des labyrinthes,voyant parfois s’élever une haie, ou découvrant une percée dans le feuillage. Le circuit nous mène à une installation de Laura Schiffman, portion de Terre qui tout juste soulevée dans les airs, s’offre aux expérimentations qu’on osera tenter, au sein de l’espace d’exposition. [source du texte : Jeanne Barral , crédit visuel: communiqué de presse] |
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