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Exposition « I try to kill the Volcano » – Jean Baptiste Perrot – galerie Catherine et André Hug

23 mars 2017
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Exposition «  I try to kill the Volcano » – Jean Baptiste Perrot – galerie Catherine et André Hug

Œuvres de Jean Baptiste Perrot

Du 9 mars au 21 avril 2017

Du mardi au samedi de 11h à 19h

Vernissage le 9 mars de 18h à 21h

Entrée libre

Galerie Catherine & André Hug 
40, rue de Seine / 2, rue de l’Échaudé
75006 Paris
M° Saint-Germain-des-Prés

www.galeriehug.com
FB-GalerieHug

17039220 1863551670600739 6583702689571326506 o copieDu 9 mars au 21 avril

La Galerie Catherine et André Hug présente dans une exposition personnelle les photographies « I Try To Kill The Volcano » de Jean-Baptiste Perrot. 
Jean-Baptiste Perrot convertit physiquement l’imagerie numérique en matière.

Plus précisément ce sont les dysfonctionnements des nouvelles technologies qui sont à la base de son travail, l’amenant à intégrer dans ses créations les erreurs informatiques, bugs et autres « glitches » qui viennent perturber l’iconographie digitale. Il se les approprie comme révélateurs d’espaces de liberté inattendus dans un monde digital où tout est codé, normé, pensé pour un objectif prédéfini, où le « zéro défaut » est censé être de mise.
Réinterprétée dans la matière, une certaine forme de réel reprend ses droits dans ce monde virtuel et c’est dans cette brèche que ses interrogations autour du libre arbitre prennent corps. Sommes-nous libres ? Ou à contrario, sommes-nous les sujets d’une surdétermination aux contraintes inaliénables ?

Au delà d’une réflexion philosophique, c’est par l’image et dans l’image qu’il aborde cette question obsédante. Un régime de la représentation plus que du discours, pour lequel il ne s’interdit aucune forme, aucune technique. S’il travaille la matière comme un algorithme, dans un protocole strict appliqué avec rigueur, c’est un trouble visuel qui en émerge.
Entre programme et hasard, tel est le plan de son projet artistique protéiforme.

“I try to kill the Volcano” est une série photographique dont l’objet est la ville de New-York.
Avec ce projet, Jean-Baptiste Perrot perpétue son approche photographique singulière, avec l’utilisation d’appareils numériques victimes d’un défaut industriel. Leur particularité est d’être équipés d’un capteur d’origine qui aléatoirement développe une instabilité de la prise de vue. L’effet provoqué est un flou du sujet, à la Gerhard Richter, associé à des aberrations chromatiques.

La nécessité de mener ce projet à New-York est née d’une expérience inattendue. En avril 2010, Jean-Baptiste Perrot devait exposer au New Art Center dans le cadre d’un partenariat avec la Mairie de Paris. Ce programme incluait l’exposition de quatre œuvres de la série « Echangeurs »*. Les œuvres sont envoyées par transport aérien pour être réceptionnées une semaine avant l’accrochage. Mais une contrainte extérieure bouscule le déroulé de l’exposition. L’espace aérien est fermé pour cause d’émission de fumées due au réveil du volcan islandais Eyjafjöll. Les œuvres ne seront pas là pour le vernissage! Entre temps, l’artiste s’appuie sur cette contrainte pour réaliser une fresque, mosaïque de 234 feuilles format A4, représentant le fameux volcan avec l’inscription « The Volcano is eating my works – This is my determinism ».

Après cet épisode, Jean-Baptiste Perrot décide de revenir à New-York pour “tuer virtuellement ce volcan”, vivre une expérience artistique sans contrainte, sans volcan, uniquement guidé par son propre libre arbitre. De ses déambulations, il fixe les symboles et l’architecture si caractéristiques de cette ville . Son activité perpétuelle et son énergie le troublent, lui donnent le vertige. Il remercie alors les aléas des capteurs utilisés de traduire ce mouvement, de créer cet étourdissement des sens, avec des images dont nous ne savons plus si elles sont photographies ou peintures.

Parallèlement, il interprète les aléas de ces capteurs comme des marqueurs d’une technologie, qui s’affranchit elle-même de sa propre finalité, celle de produire une image nette aux couleurs fidèles. Les capteurs, ne deviennent-ils pas ainsi les révélateurs d’un déterminisme dépassé, émancipé, affranchi,…? Dans cette aventure, l’artiste n’a-t-il pas, lui-même, vaincu l’idée d’un surdéterminisme qui l’obsède?

* « Echangeurs » tableaux (association de 4 tôles perforées sérigraphiées) représentants des échangeurs routiers, figurations du pouvoir de décision de l’être humain (choisir sa route), dans un monde contraint par les facteurs extérieurs (ici le code de la route).

A découvrir sur Artistik Rezo :
– Vernissages – Paris – Mars 2017

[ © communiqué de presse]

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