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Exposition « iCônes » – France Bizot – Galerie BACKSLASH

19 mai 2017
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Exposition « iCônes » – France Bizot – Galerie BACKSLASH

Œuvres de France Bizot

Du 1er juin au 22 juillet 2017

Vernissage le vendredi 1er juin de 14h à 21h

Du mardi au samedi de 14h à 19h

Entrée libre

Galerie BACKSLASH 
29, rue Notre Dame de Nazareth
75003 Paris
M° Temple

www.backslashgallery.fr
FB-backslash

Du 1er juin au 22 juillet 2017

Backslash est heureuse de présenter iCônes, la troisième exposition personnelle de France Bizot dont les oeuvres proposent un regard ultra contemporain et connecté sur la tradition séculaire du dessin, notamment par la mise en images du champ lexical des réseaux sociaux.

L’icône est à l’origine une petite image religieuse, souvent peint en bois, facilement transportable pour le culte individuel. Elle est également devenue un symbole graphique affiché sur l’écran d’un ordinateur. 

Elle définit aussi certaines stars devenues les “iCônes” d’une génération. Ce sont ces trois définitions que France Bizot présente à travers les séries d’oeuvres proposées. Le titre de l’exposition s’écrit de la même façon que le fameux iPhone d’Apple. 

Dans notre société ultra connectée, le téléphone détient la mémoire vive de tous nos instants privilégiés, de nos images vénérées, tel le réceptacle sacré de notre temps. En ce sens, il s’apparente aux anciennes icônes. Nous accordons d’ailleurs à ces appareils une importance proche de celle portée aux objets religieux. 

France Bizot voit l’exposition comme l’accomplissement de ses deux dernières années de recherches.
Elle a fait sienne la devise de Pierre Soulages : “ C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche ”.
Le titre choisi l’a aidée à comprendre ce qu’elle cherchait à travers ces portraits, notamment ceux de sa propre mère, toute première icône de l’artiste, qui sert de modèle à plusieurs œuvres. Depuis son enfance, France Bizot a été influencée, de manière directe ou indirecte, par de nombreuses personnalités, icônes d’époques différentes qui ont fait l’objet d’une fascination étrange, parfois inconsciente et sur un laps de temps très restreint, notamment Nico, Edwige Belmore ou plus récemment Georgia May Jagger. 

Le parcours de l’exposition débute par une série de 24 petits portraits, chacun encadré dans un coffret précieux. Des formes géométriques de couleurs différentes rythment ces images sacralisées et leur confèrent une étrangeté qui rappelle la Sainte Auréole. Certains portraits sont par ailleurs retournés et leurs images se reflètent dans un miroir intégré au coffret, leur octroyant un aspect encore plus secret. 

De grands dessins agrémentés du même dispositif de formes géométriques de couleurs présentent des images quasi surréalistes qui semblent tout droit sorties de l’imaginaire de l’artiste et de sa propre iconographie.
Une salle de l’exposition est consacrée à une série de petits carnets de dessins, commencée récemment et qui a fait l’objet de nombreux posts sur les comptes Instagram et Facebook de l’artiste. A l’instar d’un journal de bord, elle a consciencieusement dessiné les instants de sa vie dans ces carnets puis les a mis en scène dans une série de photographies destinées de prime abord aux réseaux sociaux. 

L’exposition iCônes est intimement liée à la part la plus autobiographique des recherches de France Bizot. Comme elle l’explique : « Des portraits de ma mère photographiés dans les vieux albums familiaux à la capture d’écran de mes différentes poursuites (following, followers) sur Instagram ou autres réseaux sociaux, chaque “icône” est l’objet de ma fascination pour une image du passé ou bien pour un instantané capturé pour sa beauté, son histoire, son mystère ou son étrange. » 

Enfin, le parcours du spectateur se termine par la projection de la vidéo « L’ïle » qui retrace le travail photographique de l’artiste autour de l’île Seguin débuté en 2004. Du même point de vue, France Bizot a immortalisé les travaux de réaménagement de l’ancienne et mythique usine Renault, de sa déconstruction totale à la construction de ce qui s’appelle désormais La Seine Musicale. 

[Sources : © communiqué de presse]

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