Rencontre avec le galeriste Karsten Greve

Dans sa galerie parisienne située au 5, rue Debelleyme dans le Marais, j’ai eu la chance de m’entretenir pendant plus d’une heure avec ce monsieur allemand dont le nom circule dans le milieu de l’art depuis plus de 40 ans.

Homme discret et à la parole rare, il est l’un des plus grands marchands d’art contemporain. Il a réussi à créer des liens d’amitié avec certains de ses artistes tels que  Louise Bourgeois et Pierre Soulages. 

Il ne se considère pas un homme à succès ni un manager mais quelqu’un au service de l’artiste et de son univers. 

À ses yeux tous les artistes sont importants et le rôle du galeriste est de rechercher et valoriser ceux qui, à travers leur art, expriment quelque chose de “divin”, qui ont un impact spirituel permettant de créer l’œuvre qui traverse le temps. Selon lui, un artiste capable d’inscrire son empreinte dans l’histoire de l’art, est un artiste qui traverse au moins deux générations et qui renaît quelques décennies plus tard dans les œuvres de ses héritiers.  

Blumen in Vase, 1923, Huile sur toile, 50,5 x 40,6 cm, signé et daté recto en haut à gauche

À ce propos l’œuvre de Lovis Corinth (1858-1925), montrée pour la première fois dans une galerie en France, témoigne de cela. 

Exposition du 29 janvier au 21 mai 2022. Vernissage le samedi 29 janvier. 

Margaux Depaquit