Festival Cannes 2017 : récap clap après clap !
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70ème festival de Cannes du 17 au 28 mai 2017 |
Du 17 au 28 mai 2017 On peut choisir de se rendre au festival de Cannes en mode touriste, ou s’échauffer en se focalisant par exemple sur les filmographies des auteurs qui nous avaient échappé. Ce choix, c’est celui de Lucile Bellan, qui sera une nouvelle fois notre envoyée spéciale sur la Croisette.
Cannes ne commence pas qu’à Cannes. C’est une longue montée qui prépare à un feu d’artifices de 10 jours. Je ne conçois pas, pour ma part, d’arriver vierge pour se mettre directement les pieds sous la table. Avant d’en arriver là, au mythique festival qui sélectionne et récompense le meilleur, les cinéastes ont souvent construits des carrières riches, surprenantes ou chaotiques. C’est avec respect que je découvre chaque année ces films, avec le respect de celle qui a pris la peine de s’immerger avant, comme on se mouille la nuque. Cannes c’est aussi une invitation à la découverte. Parfois à la redécouverte. Et si l’on critique les films pour ce qu’ils sont, on peut le faire avec l’humilité dans le regard de celui/celle qui ne demande qu’à apprendre.
Qu’est ce qu’on attend de Cannes ? Avec les années, on devient pragmatique : des bons films et du beau temps. Comme en amour, on espère un peu de chance aussi. Des films qui savent nous cueillir, à la manière d’une jolie fille ou d’un joli garçon ; et sans qu’on s’y attende, parce que la surprise est plus douce…
Entrée de plein fouet dans le festival, notre envoyée spéciale retrouve son rythme et ses habitudes, pendant que les déceptions et les surprises s’entrecroisent…
Parce qu’il est bon de prendre les chemins de traverse, notre envoyée spéciale sèche le premier film Netflix pour aller faire d’autres découvertes…
Parmi les thèmes forts de cette édition : l’absurdité du monde, par sa violence, son coût humain et financier absurdes, la corruption des institutions et la perte de la confiance. Ils sont le signe d’une société au bord de l’implosion et d’une réelle angoisse des artistes sur la question. Ici à Cannes, la majorité appelle à la révolution, à prendre les armes, à se battre pour ses convictions et ses droits…
Approcher le milieu de festival, c’est commencer à ressentir la fatigue, ne plus savoir quel jour on est, mais continuer à s’abreuver de films et de rencontres.
À ce stade du festival, il convient de dégager des grandes thématiques de cette édition. Quelles sont les constantes, les préoccupations, les tendances ? Parce que si le festival est international et présente toutes les formes d’oeuvres, de celles d’artistes émergents aux plus confirmés, il se détache toujours des coïncidences troublantes qui en disent long sur l’état du monde.
Opérant un basculement vers la fin du festival, notre envoyée spéciale reprend du poil de la bête… et se trouve un favori pour la Palme d’Or…
Malgré la déception Coppola, une belle et grande journée de cinéma pour notre envoyée spéciale, dont les voyages argentin et ukrainien ont été plus que satisfaisants.
Parce qu’il faut bien remettre un peu de carburant dans le réservoir, notre envoyée spéciale a un peu levé le pied… ce qui ne l’a pas empêchée de voir deux films et d’effectuer de belles rencontres.
Des films passionnants pour clore la compétition, et l’aïoli du maire : encore une journée bien remplie pour notre envoyée spéciale, qui prend conscience que la fin est proche.
Après dix jours intenses et riches en films, c’est l’heure de dresser un bilan thématique et émotionnel de ce 70ème festival de Cannes. En attendant l’année prochaine. Lucile Bellan [Crédits Photos : © BestImages // © BBC // © Pyramide Distribution // © Festival de Cannes // © Memento Films Distribution ]
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Rattrapage cannois
Jour 1 // Remonter en selle
Jour 2 // Reprendre le rythme
Jour 3 // Fuir le droit chemin
Jour 4 // Vivre avec passion
Jour 5 // Perdre ses repères
Jour 6 // Devenir hamster
Jour 7 // Descendre la pente
Jour 9 // Recharger les batteries
Jour 10 // Courir l’aïoli
Faire le Bilan…



