0 Shares 2283 Views

Retour à Zombieland : toujours vivants, toujours debout

Lucile Bellan 28 octobre 2019
2283 Vues

En 2009, deux hommes et deux femmes tentaient de survivre dans un monde infesté de zombies, et c’était aussi drôle qu’existentiel. Dix ans après, Jesse Eisenberg et les autres reviennent à Zombieland, et cela s’annonce une nouvelle fois réjouissant.

Pareil, mais en mieux : tel risque fort d’être le bilan de ce Retour à Zombieland qui convoque le même quatuor d’interprètes (Abigail Breslin, Emma Stone, Woody Harrelson et Jesse Eisenberg) et le même tandem de scénaristes (devenu un trio, avec l’arrivée de l’auteur des différents Expendables) que le premier volet, sorti chez nous en 2009. De George A. Romero à Edgar Wright, on pensait avoir tout vu en matière de divertissement à base de zombies : pourtant, en imaginant le monde comme un gigantesque parc d’attractions, le film de Ruben Fleischer (de nouveau aux commandes du numéro 2) créait une ambiance absolument singulière : quelque chose de l’ordre du festif mélancolique.

Car dans ce monde quasi vidé de ses humains, seule une poignée de non-zombies reste debout, continuant à arpenter le monde à la recherche d’un havre de paix… mais également d’un peu de compagnie. Dans le premier épisode, les personnages principaux finissaient par tomber sur Bill Murray, seul dans sa grande maison. L’occasion de disserter ensemble sur le sens de la vie et sur le poids que peut représenter la solitude. Reste que dans l’univers de Zombieland, si les coups de blues sont possibles, le fun reste tout de même la première façon de s’exprimer.

On rêverait que, chaque année se terminant par 9, les héros et héroïnes de l’univers de Zombieland se rappellent à notre bon souvenir et nous proposent un nouveau tour dans leurs montagnes russes faites de bonnes rigolades et de montées d’adrénaline. Le tout finirait par constituer une œuvre aussi massive que le Boyhood de Richard Linklater, réflexion sur le temps qui passe autant que sur la façon de combler sa solitude. Cela permettrait à Ruben Fleischer de faire oublier ses autres réalisations, de Gangster Squad à Venom, qui n’ont clairement pas laissé un souvenir impérissable.

En ce moment

Articles liés

Ce week-end à Paris… du 19 au 21 décembre
Art
148 vues

Ce week-end à Paris… du 19 au 21 décembre

Art, spectacle vivant, cinéma, musique, ce week-end sera placé sous le signe de la culture ! Pour vous accompagner au mieux, l’équipe Artistik Rezo a sélectionné des événements à ne pas manquer ces prochains jours ! Vendredi 19 décembre...

“Avatar 3 : De Feu et de Cendres”, un tournant majeur pour la saga ?
Agenda
254 vues

“Avatar 3 : De Feu et de Cendres”, un tournant majeur pour la saga ?

Avatar 3 : De Feu et de Cendres arrive en salles trois ans après le succès de Avatar 2 : La Voie de l’Eau. Avec de nouveaux territoires, de nouveaux clans et des tensions inédites, James Cameron ouvre un...

“Un autre monde” : un seule en scène de et avec Christelle Korichi au théâtre La Boussole
Agenda
98 vues

“Un autre monde” : un seule en scène de et avec Christelle Korichi au théâtre La Boussole

Christine a longtemps suivi la voie que les autres traçaient pour elle. A force, elle en a presque oublié son rêve : devenir artiste.  Mais comment trouver le courage de sortir du cadre et tracer son propre chemin ?...