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Summer of blood – comédie horrifique d’Onur Tukel

16 juin 2014
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Summer of blood

D’Onur Tukel

Avec Onur Tukel, Juliette Fairley et Dakota Goldhor

Durée : 86 min.

Présenté au Champs-Élysées Film Festival
le 13 juin 2014

Présenté le 13 juin 2014 au Champs-Elysées Film Festival
 

Anti-comédie romantique teintée de gore, Summer of blood fleurait bon le film Sundance et l’hémoglobine. Mais lorsque la totale antipathie du héros s’avère contagieuse, c’est le film entier qui s’effondre. 

C’est un film étrangement bicéphale que nous propose Onur Tukel. La première moitié du long métrage ressemble au gigantesque prologue d’une comédie romantique, avec son héros antipathique et réfractaire à toute forme d’engagement, qui finit par refuser la bague de fiançailles proposée par sa petite amie de longue date et ne tarde pas à s’en mordre les doigts, largué avant le dessert par celle qui s’était montrée si patiente.

S’orchestre alors une série de blind dates organisés grâce à un site de rencontres. Trois rendez-vous galants qui tournent successivement au fiasco, que ce soit pendant le dîner aux chandelles ou au moment de passer à l’acte. Déployant des efforts surhumains pour sembler aussi désagréable que possible, Onur Tukel ne tarde pas à rendre le film tout aussi déplaisant, son humour tombant systématiquement à plat et sa narration répétitive ayant raison de notre patience.

Car après ses trois rencards foireux, le héros joué avec lourdeur par Onur Tukel rencontre par hasard un vampire qui se nourrit de son sang et le transforme en un monstre de charisme doublé d’une vraie bête de sexe. Par la magie de l’ellipse, le voici qui renoue avec les trois femmes rencontrées plus tôt, faisant oublier ses erreurs passées par la magie de son coup de rein. Le mauvais goût gagne, le malaise aussi… mais pour les mauvaises raisons. Interminable, prévisible et complaisant, Summer of blood donne parfois l’impression d’assister à la sex tape d’un type qui s’est écrit des tas de scènes de sexe débridé rien que pour avoir une occasion de tripoter des filles à poil. Pour lui, c’est sans doute chouette, pour nous, c’est très pénible.

Lucile Bellan

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[Image : 2014 © Factory 25]

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