Don Giovanni ou la modernité d’un prédateur de Wall Street
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Don Giovanni De Mozart et Da Ponte Direction musicale de Patrick Lange Les 14, 16, 19, 23, 26 et 29 septembre 2015 Mise en scène de Michael Haneke Avec Artur Ruciñski, Alexander Tsymbalyuk, Maria Bengtsson, Matthew Polenzani, Karine Deshayes, Alessio Arduini, Fernando Radó, Nadine Sierra et Gaëlle Arquez Tarifs : de 5 € à 195 € Réservation au Téléphone depuis l’étranger : Durée : 3h40 avec entracte Opéra Bastille M° Bastille |
Du 12 septembre au 18 octobre 2015
Revisité par le réalisateur de cinéma Michael Haneke, le Don Juan de Mozart et Da Ponte est un prédateur du monde de la finance qui fait feu de toute femme, carbure au whisky en incendiant tous les obstacles. Le reflet de certains héros d’aujourd’hui, porté par l’incandescence d’une musique céleste. Violence et perdition dans le monde de la haute finance Une mise en scène cinématographique très réussie
[Photos © Vincent Pontet]
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La reprise de cette production depuis 2006 tient à sa réussite formelle. Le réalisateur a fait du héros un flamboyant directeur d’une grande société qui évolue dans le hall du building à Wall Street ou à la Défense. Immenses baies donnant sur une architecture New Age, lumières gris bleuté d’un crépuscule entre chien et loup et des ascenseurs qui dévoilent les proies d’un macho carnassier : Anna, la jeune héritière du patron de la société, ambitieuse et narcissique, puis Elvira, jeune cadre et passionnément amoureuse du héros.
On reproche très souvent aux metteurs en scène d’opéra de modeler les œuvres à leur image, en les modernisant excessivement ou en y accolant des scories ridicules. Rien de tel ici tant la vision du réalisateur sert le propos de l’œuvre en l’enrichissant. L’argent ici, et le pouvoir social, donne des armes à Don Giovanni pour manipuler les femmes, et les jeunes paysannes du livret de D



