Joya Mooi – Andreya Triana

L’un se prénomme Joya Mooi, sa soul est délicieusement fraîche, envoûtante et moderne. Tandis que l’autre fragrance s’appelle Andreya Triana, sa soul est plus sombre, douce et classique.

Joya Mooi fait ses premiers pas dans l’arène musicale avec l’album Hard Melk. A peine 19 ans au compteur, et déjà auteur-compositeur-interprète-saxophoniste. Electro-soul, dub, hip hop, pop, tout y passe mais l’emprunte de soul reste imprégnée dans toutes les mélodies de la néerlandaise.

Le titre Doctor retient toute l’attention : l’artiste chante l’histoire d’une femme qui se rend chez un docteur. Ce docteur observe son visage et lui dit qu’elle devrait voir ses parents pour qu’ils changent ce qu’ils ont créé…

Une chanson tournée vers l’envie de passer sur le billard pour atteindre la perfection.

La perfection, Andreya Triana semble l’atteindre en nous emmenant dans une atmosphère onirique qui n’aurait pu être créé que par les productions trip hop de Bonobo.

Le précurseur du down Tempo produit le premier album d’Andreya Triana, sur le label Ninja Tunes.

Après avoir collaboré au groupe Bootis, la chanteuse britannique prend son envol musical avec Lost where I belong : Une voix jazzy sur un fond sonore oscillant entre nu soul, rythmes and blues et trip hop.

Avec Something in the silence elle embaume l’espace d’une odeur de soul ensoleillée sur quelques de notes de bossa-nova. On sentirait presque le sable doux sous nos pieds.

Le premier single Lost where I belong issu de cet album émet sur les ondes de Radio Nova depuis des semaines. On ne s’en lasse pas, sa voix est aussi douce et fraîche qu’une brise d’été.

Quoi de mieux que deux agréables parfums de Nu soul pour affronter la rentrée en douceur.

Tiphaine Lawson

Andreya Triana – Lost where I belong

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www.myspace.com/andreyatriana

Joya Mooi – Hard Melk

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