MGMT au Bataclan
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Samedi soir, c’est dans un Bataclan comble que les hippies des temps modernes présentaient leur deuxième chef-d’oeuvre, Congratulations, pour la troisième fois en autant de jours et au même endroit.
Plus d’implication
Pour cette ultime apparition parisienne, le ManaGeMenT tire son épingle du jeu en piochant intelligemment dans sa collection de tubes. Du début (It’s working) à la fin (The Handshake), le quintette gère sans effort et offre aux spectateurs la prestation qu’ils attendaient. Facile quand on a dans son répertoire des titres du calibre de Weekend wars ou encore Brian Eno joué pied au plancher et avec un final destructeur. Mais les moments ultimes apparaissent dès lors que les succès planétaires du premier album sont présentés. Time to pretend, Electric feel et Kids transforment la salle en discothèque géante. Dans ce contexte festif – et une chaleur étouffante – vient s’intercaler une touche de psychédélisme avec Siberian breaks et un moment plus intime sur le délicieux Congratulations.
Toujours aussi cool sur scène, les MGMT ont livré une prestation assez sobre mais ne se sont pas contentés de calquer le live aux versions studios. Plus d’implication donc de la part d’un groupe parfois critiqué pour la platitude de ses performances. Mention spéciale au déluré Flash delirium.
Olivier Cougot
Set list : It’s working/ Weekend wars/ Flash delirium/ Electric feel/ Song for Dan Treacy/ 4th dimensional transition/ Indie rokkers/ The youth/ Of moons, birds and monsters/ Time to pretend/ Siberian breaks/ Destrokk/ Kids/ Brian Eno Rappel: Congratulations/ The handshake
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