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Angels with dirty faces – Galerie Les Filles du Calvaire

28 janvier 2015
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Angels with dirty faces

Commissaire de l’exposition : Olivier Marboeuf

Narration : Octavio Framboa

Films et installations vidéos de : John Akomfrah / Black Audio Film Collective, Hiwa K, Christian Marclay, Penny Siopis, Graeme Thomson et Silvia Maglioni

Du 4 au 28 février 2015

Vernissage le mardi 3 février de 18h à 21h

Entrée libre

Galerie Les Filles du Calvaire
17, rue des Filles du Calvaire
75003 Paris
M° Filles du Calvaire

www.fillesducalvaire.com

Du 4 au 28 février 2015

Avec cette première exposition à la galerie Les Filles du Calvaire, Olivier Marboeuf poursuit un travail autour des pratiques du récit et des formes de transmission en art. Attachées à offrir des relectures de l’histoire contemporaine et notamment coloniale, ses propositions (textes, performances et expositions) se répondent pour composer une vaste narration spéculative où il fait apparaître des figures et surgir des liens inattendus entre culture savante et populaire.

Commissaire d’exposition, critique et performer, Olivier Marboeuf dirige depuis 2004 l’Espace Khiasma, centre d’art dédié à l’image en mouvement et à la littérature contemporaine.

« C’est à cause de ma voix que tu me considères comme un ange, mais un ange au visage sale. C’est par mon chant que tu sais que je suis une créature comme toi, un homme. Mais le plus malheureux des hommes. Car tu m’as vu aller tout au fond, sans résistance apparente. On m’a même entendu rire alors qu’on me croyait mort dans un trou. Mais c’était pour mieux disparaître et revenir au sommet des ruines comme un fantôme bavard qui pisse sur les dernières lumières de l’Occident ».
Ainsi parle Octavio Framboa, le narrateur de “Angels with dirty faces”, première d’une série de méditations autour du corps en lutte au cœur de la crise. Cette exposition racontée agence une partition de films et de textes traversés par la puissance vitale de la lamentation. Un écho lointain du blues. Une musique de révolte qui se répand dans l’espace. L’annonce criarde et désaccordée d’une guitare bottleneck, le dub infra-basse de l’Angleterre Tatchérienne, les fréquences brouillées des voix océaniques. Une histoire rejouée, une géographie chantée par des voix inconnues qui prennent l’océan Atlantique pour la plus ancienne des banlieues.

Voyage, voyage donc, tu ne trouveras pas ici de mains fraîches pour te prendre le visage.

A découvrir sur Artistik Rezo :
les Vernissages du mois de février 2015

[Source texte : dossier de presse – Crédit visuel : Graeme Thomson & Silvia Maglion Disappear One]

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