Parution et signature de « Physical self » – Laura Gozlan – Galerie Escougnou-Cetraro
Parution et signature de « Physical self » – Laura Gozlan – Galerie Escougnou-Cetraro Œuvres de Laura Gozlan Le samedi 13 mai 2017 de 14h à 20h Entrée libre Galerie Escougnou-Cetraro |
Le samedi 13 mai 2017
Pour le finissage de l’exposition « Physical self », la Galerie Escougnou-Cetraro vous invite pour la parution et la signature du livre d’artiste de Laura Gozlan. Pour sa première exposition personnelle à la Galerie Escougnou-Cetraro, intitulée physical self, Laura Gozlan travaille la texture des images comme si c’était l’épiderme de la peau, évoquée, littéralement ou de manière élusive, par sa texture, sa couleur, son traitement, ses membranes. Discrète mais omniprésente, la présence du corps est suggérée par soustraction, par des intrications entre pierre et peau, ou par une opération plus frappante comme celle de la défiguration. Celle-ci affecte la figure dans son carcan, son appropriation identitaire et son narcissisme. Parmi les agents de défiguration on trouve : le dessin, c’est-à-dire le même médium qui, historiquement, a donné forme au visage humain ; les effets spéciaux dans les films de zombies, dont Laura Gozlan est amatrice, particulièrement ceux de Lucio Fulci, avec ses têtes qui frémissent à hautes températures et se décomposent sous le regard des spectateurs. Un troisième agent de défiguration est, de manière plus triviale, un mauvais scan avec la caméra infrarouge Kinect, car la technologie n’est pas ici employée pour le futur que son perfectionnement technique laisse apercevoir, mais pour ce qu’elle pousse à repenser au présent. Dans son ensemble, l’exposition de Laura Gozlan est traversée par une latence narrative ou, plus précisément, par une durée, par un temps vécu loin du chronos. Il se manifeste, de manière impalpable, dans le white noise de sons et voix qui tissent des liens entre les pièces autant que, plus matériellement, dans les sculptures-écran et dans la projection d’images en mouvement réfractées. Habiter ce chronotope – qui évoque les ambiances dystopiques de la science-fiction saisissant moins un temps à venir qu’un temps parallèle – n’est pas le moindre défi lancé par physical self.La pratique de Laura Gozlan s’articule autour de films expérimentaux, de vidéos et d’installations visuelles assemblant documents, sculptures et maquettes. Elle s’approprie des images empruntées au cinéma de genre et au film scientifique qu’elle réarrange au montage. Elle s’intéresse aux utopies scientifiques et aux communautés que celles-ci fédèrent avec une prédilection pour leur représentation dans les sous-genres cinématographiques. Ses pièces explorent les liens entre Contre-culture et posthumanisme, ses mythes fondateurs (New-age, cybernétique) et ses dystopies. Laura Gozlan est diplômée du Fresnoy, Studio national des arts contemporains, en 2007. De 2014 à 2017, ses pièces sont exposées à la Panacée – CCC de Montpellier, à la Maison populaire de Montreuil, à Passerelle – CAC de Brest, aux Rencontres d’Arles, au Magasin – CNAC de Grenoble ainsi qu’à In Extenso, Clermont-Ferrand et à la galerie Escougnou-Cetraro à Paris. Laura Gozlan était en résidence à Mains d’Œuvres, Saint-Ouen, de mars à août 2016, et elle est actuellement en résidence à la Cité Internationale des Arts de Paris depuis septembre 2015. [Sources : © communiqué de presse] |
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