Codex Urbanus – Terræ Incognitæ – Le cabinet d’amateur
Codex Urbanus – « Terræ Incognitæ » – Le cabinet d’amateur Œuvres de Codex Urbanus Du 22 novembre au 4 décembre 2016 Vernissage le le jeudi 24 novembre à partir de 18 h 12 rue de la Forge Royale |
Du 22 novembre au 4 décembre 2016 Terra Incognita : avec cette mention qui indiquait autrefois l’absence d’information sur des territoires hors des limites du monde connu, Codex Urbanus propose un exercice de cartographie contemporaine pour tenter de défricher artistiquement des contrées rares et mystérieuses. Ces cartes anciennes dont il s’inspire faisaient toutes la part belle à l’imaginaire et à l’ornementation, rivalisant de blasons complexes et de monstres marins ; et c’est précisément pour lui le rôle même de l’art : ce rôle qui en fait l’apanage de l’humanité et qui consiste, spontanément, à projeter dans l’absence d’information des éléments spirituels, voire fantastiques, pour donner du contenu et du sens. À la manière des cartographes des XVIe et XVIIe siècles, Codex crée ici des cartes et des portulans de contrées méconnues. La planète Terre, maintes fois violée, ayant abandonné tous ses mystères, ces nouveaux pays sont plus du domaine du concept que de celui du territoire, permettant à l’artiste de naviguer entre les fameuses “Cartes de Tendre” des Précieuses du Grand Siècle et le mapping issu des modélisations des économistes. Une sorte de dialogue improbable entre Madame de Scudéry et le Boston Consulting Group. Seul un navigateur curieux, armé d’un Parallèlement, l’artiste s’intéresse à l’imaginaire des Terres Inconnues, ou simplement mal connues. Que ce soit les anciennes images sensationnalistes de voyages qui tendent à raconter de mini-scénarios de films d’action ou d’horreur, ou encore les légendes et les rumeurs qui enveloppent certaines régions plus proches de nous, c’est ce monde, mi-effrayant, mi-fascinant, que Codex tente de faire vivre au cabinet d’amateur, comme les anciens cartographes représentaient le serpent de mer dans les sept océans. Et, comme à son habitude, ce sont ses chimères, issues de ses pérégrinations urbaines illégales, qui servent de guides dans cette exploration d’un monde Retrouvez tous les vernissages du mois de novembre 2016 à Paris
[Source texte et visuel : © communiqué de presse] |
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