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Magnum Photos au Bon Marché Rive Gauche

Agathe Louis 22 novembre 2017
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A l’occasion de son 70ème anniversaire, Magnum Photos installe un espace éphémère au Bon Marché Rive Gauche en collaboration avec Actes-Sud (éditeur) et Plinth (producteur d’objets d’artistes). Magnum Photos rejoint ainsi le « Gang de Noël » dans sa volonté de proposer des cadeaux surprenants et inédits autour des photographies de ce collectif mythique. Venez découvrir le tout premier Pop’UP Magnum Photos !

Seront entre autres présentés :

Des tirages de planches-contacts pour découvrir le processus créatif d’images iconiques : du chihuahua photographié par Elliott Erwitt à Mohamed Ali capturé par Thomas Hoepker en passant par l’homme barrant le passage du char sur Tiananmen Square immortalisé par Stuart Franklin. Toutes les planches-contacts sont tirées sur papier Hahnemühle Fine Art Baryta.

Un tirage de collection d’Harry Gruyaert pour offrir une œuvre unique. Il sera remplacé par un tirage différent à chaque vente.

Un workshop dédié à la street photography pour parfaire sa technique avec un photographe de Magnum Photos sur deux jours en format weekend.

Le coffret Wombat numéro 28 « Immersion » pour découvrir le travail des 12 femmes de Magnum Photos rassemblant 2 tirages numérotés et un portfolio de 12 images.

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©Harry Gruyaert

Magnum Photos

Il y a 70 ans, quatre photographes – Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, David Seymour, George Rodger – trinquaient à la création d’une agence photographique indépendante. Choix des sujets, sélection des photographies, propriété des négatifs et contrôle de la diffusion : tous les attributs du statut d’auteur s’imposent.

Aujourd’hui, Magnum Photos représente quelques-uns des photographes les plus connus au monde. Journalistes, artistes ou encore storytellers, ils partagent une ambition commune, celle de contribuer à la chronique du monde, des gens, des lieux et de l’état d’esprit d’une époque en proposant un regard fort et singulier.

Magnum Photos demeure loyal à ses valeurs d’origine, d’excellence sans compromis, de vérité, de respect et d’indépendance.

Les planches-contact

Une planche-contact est une matrice de vignettes qui contient toutes les images du film argentique en petite dimension (aux dimensions réelles des négatifs). La planche-contact était systématiquement utilisée avant l’ère du numérique. Cette planche de l’ensemble des photographies prises successivement permettait au photographe de sélectionner la meilleure image d’une pellicule avant agrandissement. Elle était essentielle au travail du photographe.

La planche-contact permet de mieux comprendre le travail d’un photographe, son approche sur le terrain et comment il en vient à choisir une photo plutôt qu’une autre. Elles montrent les avant et après de l’image qui entourent les photographies devenues emblématiques. Elle révèle et témoigne du processus créatif du photographe.

Les tirages de planches-contacts proposés sont des reproductions agrandies des planches-contacts réelles. Ils portent donc l’intervention du photographe et parfois le signe du temps. Toutes les planches-contacts sont tirées sur papier Hahnemühle Fine Art Baryta au format 40×50 cm. Elles sont authentifiées par un tampon « Magnum Photos Collection Established 1947 » et sont remises avec un certificat d’authenticité.

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©Dennis Stock

Stuart Franklin
Mercredi 15 Novembre 2017
17H – 18H30

« Au départ, Tiananmen Square avait des airs de festivals. La plupart des gens ne pouvaient pas voir les grévistes de la faim – ils voyaient la foule marcher avec des bannières et de la musique. Beaucoup de choses ont été surprenantes sur les événements de Tiananmen Square. Il est assez rare dans l’histoire chinoise que les gens se retrouvent au centre d’une place et défient le gouvernement. J’étais sur un balcon avec un groupe d’autres photographes et journalistes quand nous avons vu l’homme sauter devant le char le 5 juin». Pour cette photographie, Stuart Franklin a gagné un World Press Photo Award. Il a également réalisé de nombreux reportages pour National Geographic.

Richard Kalvar
Samedi 25 Novembre 2017
16H – 17H30

«En 1976, en pleine campagne pour les primaires américaines, le sénateur Fred Harris est l’un des candidats à l’investiture démocrate. Il ne remportera pas la nomination, mais en attendant, il s’efforce de rencontrer les électeurs et de se donner l’image d’un homme poilitique proche du peuple. Posté à l’entrée du métro, il serre la main des passagers, sousl’oeil attentif de Richard Kalvar qui couvre la campagne. Le photographe saisit chacune des poignées de main, établissant au passage l’inventaire des usagers du métro et leurs réactions. […] Les poignées de main systématiques du sénateur apparaissent en série sur une pleine page, vision ironique de l’art du paraître politique et de ses rituels frénétiques.»

Clément Chéroux

Thomas Dworzak
Samedi 02 Décembre 2017
16H – 17H30

Sur cette planche, Thomas Dworzak immortalise un jeune homme en uniforme de Cosaque. Son double – son reflet – se tient à ses côtés, un peu en retrait. Les moitiés gauches de leurs deux visages identiques sont perdus dans l’ombre. L’équilibre entre ombre et lumière que l’on observe sur cette image fait écho à la société contrastée que va rencontrer Thomas Dworzak lorsqu’il s’installe en Géorgie et commence un projet photographique dans la région du Caucase.
Lors de ce voyage qui durera plus d’une décennie, il ne découvre ni le paradis ni l’enfer. Il prend conscience que cette région est une aire incroyablement complexe, caractérisée par de grandes diversités culturelle, religieuse et géographique. Il y rencontre une population tiraillée entre des périodes de guerres brutales et des moments de joie, tantôt empreinte de ressentiment envers la Russie, tantôt apaisée.Ce projet saisit comme aucun autre la complexité de la culture caucasienne et constitue un des témoignages les plus exhaustifs sur la région.

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©Stuart Franklin

Guy Le Querrec
Samedi 09 Décembre 2017
16H – 17H30

«Même si les concerts live sont toujours une sorte d’art dramatique visuel, celui-ci fut particulièrement remarquable. Comme il avait coutume de le faire, Miles s’éloigna quelques instants du micro pour laisser ses musiciens improviser en solo à tour de rôle. Je m’efforçais d’anticiper ses déplacements, et c’est ainsi que je me retrouvai juste au bon endroit au bon moment lorsqu’il s’immobilisa dans un faisceau de lumière émanant du plancher. Miles passa ainsi sans transition de la lumière brutale et uniforme du milieu de scène à un éclairage sculptural sophistiqué qui faisait ressortir son étrange et fascinante beauté et soulignait son regard – qualités qui caractérisent
aussi sa musique.»

Guy Le Querrec

Harry Gruyaert
Samedi 16 Décembre 2017
16H – 17H30

«Du paysage rural baigné d’une lumière radieuse aux lieux plongés dans le clair-obscur, le traitement de l’espace est au cœur de sa vision du Maroc. Les murs omniprésents qui protègent de la chaleur, qui abritent les secrets et la pudeur des gens, ont une personnalité, une présence très puissante. Ils sont pour moi l’empreinte palpable du Maroc. L’ombre et la lumière, les murs, les tissages, ces éléments visuels incarnent l’essence du monde marocain qui est en train de changer très vite. »

Brice Matthieussent

Jérôme Sessini
Dimanche 17 Décembre 2017
16H – 17H30

Depuis les premières commandes publiques qui avaient pour but de dresser le portrait de différents territoires, la photographie documentaire s’attache à capturer l’architecture et le paysage, et interroger l’impact de l’homme sur son environnement. On retrouve cette volonté de rendre compte du réel dans le projet initié en 2008 par Jérôme Sessini. Les portraits des résidents installés à la frontière mexicaine côtoient les prises de vue de la ville et des paysages qui l’entourent afin de nous offrir un témoignage exhaustif de la violence liée à la drogue et la guerre des cartels. Ce travail a été récompensé à deux reprises par le F-Award et un Getty Grant pour « son attention aux détails concrets et son ambition de transmettre la portée et la complexité du conflit », et a été publié par Contrasto avec la première monographie du photographe « The Wrong Side ».

[Source : communiqué de presse]

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