0 Shares 2847 Views

Exposition « Inviolable » – Eddie Colla – GCA Gallery

11 avril 2017
2847 Vues
Capture décran 2017-04-11 à 11.42.28

Exposition « Inviolable » – Eddie Colla – GCA Gallery

Œuvres d’Eddie Colla

Du 22 avril au 3 juin 2017

Du mardi au samedi de 11h30 à 18h30

Vernissage le vendredi 21 avril de 18h à 21h en présence de l’artiste

Entrée libre

GCA Gallery
2, place Farhat Hached
75013
M° Bibliothèque François Mitterand

www.gcagallery.fr
FB-gcagallery

Capture décran 2017-04-11 à 11.42.28 copieDu 22 avril au 3 juin 2017

GCA Gallery ouvre en avril 2017 un nouvel espace de 100 mètres carrés à Paris ! Située dans le quartier de la Bibliothèque François Mitterrand dans le 13ème arrondissement, cette galerie parisienne s’ancre dans un environnement en pleine effervescence culturelle. A l’occasion de son ouverture, la galerie vous propose de découvrir l’artiste Eddie Colla et son exposition «  Inviolable ».

« L’espoir n’est pas une garantie ; c’est une forme d’énergie qui est bien souvent décuplée lors de graves circonstances. Contrairement aux autres images visuelles, un photographe n’est pas une traduction, une imitation ou une interprétation de son sujet, il en est en fait sa trace. Aucun tableau ni aucun dessin, aussi naturaliste soit-il, n’appartient à son sujet de la manière de la façon dont un photographe se l’approprie. Tous les photographes sont là pour nous rappeler ce que nous oublions. Dans ce sens, comme dans beaucoup d’autres, ils sont l’antithèse des tableaux puisque ceux-ci retracent les souvenirs du peintre. Étant donné que chacun de nous oublie des choses différentes, une photo peut davantage changer de signification qu’un tableau selon la personne qui le regarde. » 
– John Berger

Capture décran 2017-04-11 à 11.42.53« L’œuvre d’Eddie Colla en tant qu’artiste de rue résulte de sa carrière de photographe professionnel. Son travail commercial comprenait des prises de vue d’une grande variété de produits, de personnes et d’industrie, notamment celle de la mode. Il a appris toutes les ficelles du métier permettant à un mannequin d’être parfait et de créer par là-même le besoin illusoire de consommation. Au fil du temps, Colla a commencé à contempler la beauté; l’authenticité de la beauté, là où repose la force dans la beauté et ce qui se cache derrière et sous la beauté extérieure. Ce croisement de la beauté et de la force a progressivement commencé à hanter ses pensées. La persévérance de la force rejaillit dans tout ce qu’il fait. Son œuvre artistique a commencé à dépouiller l’extérieur et à réévaluer la beauté exprimée à travers l’émancipation et la force. Colla photographie ses sujets désœuvrés et en haillons, sans aucun d’artifice, afin d’atteindre leur âme, cette petite étincelle qui ne s’éteint pas, ce petit endroit intérieur qui ne se détruit pas. Cet espace, qui est universel, nous explique que nous pouvons tout subir et être forts face à l’adversité. Colla dévoile tous les concepts sociaux et économiques de l’extérieur. Ce faisant, il dépeint une personne à un moment vulnérable, primitif et magistralement brut de sa vie. En montrant une personne telle qu’elle est, simple, naturelle, vaincue et malheureuse, elle devient ainsi réelle, abordable et plaisante. Elle ne peut rien dissimuler et la beauté physique extérieure n’est en rien améliorée. Elle est naturelle et c’est dans cet état naturel que la représentation de la force est mise en exergue. Cette authenticité des œuvres de Colla constitue un miroir qui nous permet d’être assez ouverts d’esprit pour réfléchir momentanément à notre source interne vulnérable. La force qui transparaît des sujets de Colla nous incite à nous retrouver dans la camaraderie. L’espoir émanant de ses œuvres, saisi par l’objectif de l’artiste, nous incite à chercher en nous et à tirer partie d’une ressource intérieure ; petite étincelle entretenue par une flamme. C’est un moment de beauté parsemé d’impuretés que Colla saisit si bien. C’est dans ces moments sombres que l’espoir apparaît, nous permettant d’acquérir davantage de confiance, d’endurance et de force pour accéder à la véritable beauté fondamentale, à la joie et à la paix. Cet élément essentiel est la base de notre être qui prouve que nous ne sommes pas aussi fragiles que nous le croyons. Il nous permet non seulement de survivre mais également de nous développer. En tant qu’observateur, nous pouvons nous arrêter un moment, méditer sur ces œuvres, chercher profondément en nous-mêmes et trouver un peu du courage que nous pensions avoir perdu.»
-Johnny Murphy

A découvrir sur Artistik Rezo :
– Vernissages – Paris – Avril 2017

[Sources : © communiqué de presse]

Articles liés

Dans le cadre du Festival Off Avignon, “Elle ne m’a rien dit” traite le féminicide
Agenda
85 vues

Dans le cadre du Festival Off Avignon, “Elle ne m’a rien dit” traite le féminicide

Ce spectacle est né de la rencontre entre Hager Sehili et Hakim Djaziri, auteur et metteur en scène de la pièce. Elle ne m’a rien dit furent les premiers mots qu’Hager a confié au metteur scène en parlant de...

Dans le cadre du Festival Off Avignon, “Le Cabaret de Carolina” présente l’art de l’humour musical
Agenda
86 vues

Dans le cadre du Festival Off Avignon, “Le Cabaret de Carolina” présente l’art de l’humour musical

Artiste multifacette, Carolina est tout à la fois chanteuse, comédienne et animatrice. Mais, c’est dans la chanson et le spectacle vivant qu’elle atteint son plaisir paroxystique. De concert en concert, elle a développé un répertoire populaire qui touche toutes...

Dans le cadre de Festival Off Avignon, Pierre Notte présente “J’ai raté ma vie de tapin en voulant faire l’acteur”
Agenda
111 vues

Dans le cadre de Festival Off Avignon, Pierre Notte présente “J’ai raté ma vie de tapin en voulant faire l’acteur”

“Il s’agit d’un récit, ou d’une confession, comme une ultime part dévoilée, la plus sensible et terrible, la plus vraie de toutes. La prostitution, les métiers d’acteur, d’auteur, les prostitués et ceux qui les emploient, ce paradigme (ou protocole)...