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L’art de l’Asie du Sud-Est dévoilé au Palais de Tokyo

21 avril 2015
1220 Vues
ARCHIPEL SECRET Kamin Lertchaiprasert

Exposition “L’Archipel secret”

Jusqu’au 17 mai 2015
Tous les jours, sauf le mardi de 12h à minuit

Plein tarif : 10 €
Tarif réduit : 8 €

Palais de Tokyo
13, av. du Président
Wilson
75116 Paris

M° Iéna (ligne 9)

www.palaisdetokyo.com

Jusqu’au 17 mai 2015

Qui connaît l’art de l’Asie du Sud-Est ? Ce territoire est-il épargné par la mondialisation galopante ? Dans le cadre du festival Singapour en France, le Palais de Tokyo accueille ces jeunes artistes qui nous révèlent un volet surprenant et décapant de la création, où se mèlent humour et conscience politique, avec beaucoup de recul. Un vent de fraîcheur souffle sur l’art…

Il y a, bien sûr, ces artistes que l’on retrouve sur la scène internationale, du Thaïlandais Rirkrit Tiravanija à l’Indonésien Eko Nugroho, en passant par le Singapourien Ming Wong. Mais le Palais de Tokyo s’est aussi intéressé à ceux qui ont rarement exposé en dehors de l’Asie du Sud-Est, dévoilant ainsi un aspect plus “secret” de l’archipel.

On y découvre des artistes décomplexés s’appuyant sur une tradition millénaire, qu’ils revendiquent tout en s’exprimant avec une grammaire plastique contemporaine : installations, vidéos, performances, œuvres sonores… Foyer d’érudition et d’introspection spirituelle au cours de l’Histoire, Singapour l’est encore pour Ruangsak Anuwatwimon ou Kamin Lertchaiprasert.

ARCHIPEL SECRET Chris Chong Chan Fui

Si beaucoup évoquent la question coloniale (Chris Chong Chan Fui), la déchirure du régime des Khmers rouges (Svay Sareth) ou encore la menace de la modernité sur des villages traditionnels préservés (Aung Ko), l’engagement peut aller au-delà de la simple dénonciation. Tisna Sanjaya mène ainsi des actions publiques pour éveiller les consciences, créer le dialogue… et dessiller notre regard, à l’instar des 35 artistes réunis par le nouveau directeur adjoint de la programmation du Palais de Tokyo, le Singapourien Khairuddin Hori.

 

Stéphanie Pioda

 

[Kamin Lertchaiprasert, No Past, No Present, No Future, 2015. Matériaux mixtes, dimensions variables. Courtesy de l’artiste / Chris Chong Chan Fui, Endemic, 2015. Plantes artificielles mécanisées, dimensions variables. Courtesy de l’artiste.]

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